lundi 20 septembre 2010

Wallet and phone

Orange business has a good paper on the marriage of mobile phone and wallet:
When they first appeared, cell phones were single-use devices. Aside from using the large, brick-like casings as blunt instruments for self-defense, the only possible application for them was to make telephone calls. Since then, of course, they have evolved into smartphones and things have changed. For many people, these small, powerful units have already replaced the paper notebook, address book, and day planner. Now, they may be on the verge of replacing the wallet, too.
Intuit, the developer of the QuickBooks financial software, and Mophie, which makes battery pack-enabled cases for mobile phones, have launched a mobile credit card payment solution that lets users collect payments easily using their iPhones. The case allows users to swipe a card, and then uses an iPhone app from Intuit called GoPayment, to process the order. A receipt is electronically sent to the customer. This turns a mobile phone into a payment terminal, making it useful for everyone from pizza delivery companies through to people working on fruit stands who need to take payments quickly and easily.
This makes it possible for anyone to be a credit card merchant, but what about for consumers? Are we any closer to using mobile phones to make payments, rather than merely receive them?
Organizations have been experimenting with near-field communications (NFC) technology in cell phones for some time. NFC devices are essentially RFID tags that can be used to relay information to nearby readers. The availability of NFC solutions from major credit card companies (allowing users to wave their credit cards near a reader to pay for small items) has created a potential platform for the merging of cell phone technology with NFC payment systems.
Cell phone vendors do not seem particularly eager to integrate NFC technology directly into their phone devices yet. They may be discouraged by potential effects on battery life, and by the cost of the extra electrical components. However, some trials have been undertaken.
While retailers and banks wait for vendors to climb on board with such technology, others are taking a more low-tech approach to enhancing phones. In Germany last year, banknote and payment solutions company Giesecke & Devrient launched a sticker system called Convego. Customers receive an NFC-enabled sticker in the mail that they attach to their mobile phones. They can then use their phones as payment devices, touching them to a suitably-equipped POS terminal to make small payments directly from their accounts. Trials using such technology are now taking place in Canada and elsewhere.
Others have an even more novel solution.Bump provides an app signed to exchange information between two phones. Two phones loaded with the Bump app and in close proximity to each other can be put into 'bump' mode together, and made to send their owners' contact information to each other. Although the phones are close together, the data is sent between them via Bump's central servers on the Internet. This makes the application workable, even if there is no common Wi-Fi network available to connect devices in the same room, and the phones are on different 3G networks.
With thousands of devices simultaneously involved in 'bumping' sessions around the world at any one time, the company has to ensure that phones are only connected with others in close proximity to them, so that contact information isn't sent to another unrelated unit halfway around the world by mistake just because it happens to be 'bumping' at the same time. The service uses the GPS capability of the phones to locate devices that are usWalleing the service. When the owners of two phones simultaneously set their devices to 'bump' each other, the phones relay their locations to the company's servers. The servers ensure that only phones that are close to each other are involved in the same Bump session, and gives them the go-ahead to exchange contact information.
Now, Bump is expanding. In addition to providing a useful way to exchange virtual business cards, the service has been made available as an application programming interface, meaning that other service providers can use it to facilitate the exchange of information between their own applications. Paypal has already released an application allowing mobile phones to send money to each other purely by 'bumping', and other mobile payment applications are sure to follow suit.

lundi 13 septembre 2010

Medico-social : La nouvelle procédure par AAP

Le décret réformant la procédure d’autorisation administrative pour la création, la transformation ou l’extension des établissements et services sociaux et médico-sociaux a été publié le 26 juillet 2010 (décret n°2010-870). La nouvelle procédure d’autorisation par appel à projet entre donc en vigueur à partir du 1er août 2010. 
Créé par la loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi n°2009-879 du 21 juillet 2009), le nouveau dispositif inverse le processus d’autorisation. Désormais, les projets de création, transformation ou extension s’inscriront en réponse à des appels à projets lancés, seuls ou conjointement, par les financeurs (préfets de région, directeurs généraux des agences régionales de santé, présidents de conseils généraux) sur la base de diagnostics et états de besoins réalisés au sein de chacun des territoires. 

Cette nouvelle procédure permettra de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins et attentes des usagers en soutenant l’innovation et l’expérimentation. 

Une réforme pour qui ?


Sont concernés par la réforme, quelque 35 000 établissements et services bénéficiant de financements publics et qui sont soumis à l’obligation d’obtenir une autorisation administrative pour exercer leur activité. Par exemple : 

dans le secteur social :
  • les établissements et services intervenant pour l’aide sociale à l’enfance ;
  • les établissements et services accompagnant les personnes en difficulté sociale, tels que les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, centres d’hébergement d’urgence, etc. ;
  • les établissements et services mettant en œuvre des mesures de protection des majeurs ;
  • des établissements et services mettant en œuvre des mesures ordonnées par l’autorité judiciaire. 

dans le secteur médico-social :
  • les établissements et services accueillant des enfants handicapés, tels que les services d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD), les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP), les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), les établissements spécialisés (instituts médico-éducatifs, instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques) ;
  • les établissements et services accompagnant les adultes handicapés tels que les foyers de vie, les foyers d’accueil médicalisés, les maisons d’accueil spécialisé, les établissements et services d’aide par le travail, les foyers d’hébergement, les services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), les services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) ;
  • les établissements et services accompagnant les personnes âgées, tels que les services d’aide à domicile, les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les accueils de jours, les hébergements temporaires, les centres locaux d’information et de coordination (CLIC) ;
  • les établissements et services spécialisés dans le traitement des addictions : les centres d‘accueil et d‘accompagnement à la réduction de risques pour usagers de drogues (CAARUD), les centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). 

Une réforme pour quoi ? Objectifs et bénéfices attendus


Répondre plus rapidement aux besoins et attentes des usagers 
La généralisation de l’appel à projet a pour objectif une meilleure efficience pour mieux répondre aux besoins des publics concernés. 
La nouvelle procédure d’autorisation vise à réduire les délais de mise en œuvre des projets d’établissements et services, en supprimant notamment la mise en attente d’autorisation de projets ne disposant pas de financements. Cette attente pouvait durer trois ans, allongeant d’autant les délais de réalisation et la demande devait être renouvelée si l’autorisation n’était pas donnée dans ce délai. Les promoteurs de projets déposeront désormais leur dossier en réponse aux choix stratégiques des décideurs, correspondant aux besoins identifiés des populations dans les territoires et aux financements disponibles. 

Rendre publiques les priorités des décideurs 
Les appels à projets apportent de la visibilité aux promoteurs de projets sur les publics et les territoires prioritaires, ainsi que sur le type d’accompagnement, les financements mobilisables et les délais de réalisation attendus. 
Le contenu des cahiers des charges ainsi que le déroulé de la procédure et les critères de sélection des projets font l’objet d’une publicité la plus large possible, dans un souci de transparence et d’égalité de traitement envers les promoteurs de projets. 

Permettre l’innovation et l’expérimentation 
La loi prévoit que les appels à projets puissent être l’expression de modes innovants ou expérimentaux d’accompagnement social ou médico-social et des vecteurs d’adaptation et de transformation de l’offre. Encourager l’innovation et l’expérimentation permet ainsi de répondre aux évolutions des besoins des personnes. 
Pour la mise en œuvre des projets expérimentaux ou innovants, la loi prévoit un cahier des charges allégé. 

Une réforme avec qui ? Et comment ?


Comment les orientations, les besoins et les priorités sont-ils définis ? 
Les besoins et les priorités retracés dans les schémas et programmes sont définis par les autorités publiques préalablement à la procédure d’appel à projet. Ils font l’objet d’une étroite concertation qui s’exprime au sein des différentes instances de concertation que la loi du 21 juillet 2009 a renforcées ou créées et notamment : la conférence régionale de santé et de l’autonomie et ses commissions spécialisées, actuellement en cours d’installation en région, les conférences de territoires et les commissions de coordination des financeurs, en particulier sa composante médico-sociale. 
Il appartient ensuite au directeur général de l’agence régionale de santé d’arrêter le projet régional de santé (PRS) et les différents schémas, dont le schéma médico-social, au président du conseil général d’élaborer les schémas départementaux relatifs aux personnes handicapées ou en perte d’autonomie, et aux préfets d’adopter les schémas relatifs aux établissements sociaux comme les plans départementaux d’accueil, d’hébergement et d’insertion (PDAHI) à destination des personnes en difficulté. 
C’est dans le cadre de ces orientations et définitions préalables des besoins avec l’ensemble des acteurs que la procédure d’appel à projet s’engage. _ 
En quoi consiste la procédure d’appel à projet ? 
Précédemment, pour obtenir une autorisation de création d’un établissement ou d’un service, les organismes gestionnaires d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux déposaient auprès de l’autorité compétente une demande présentant leur analyse des besoins du public concerné et la description du service assuré. La décision d’autorisation, de non autorisation, ou d’inscription sur une liste d’attente était alors rendue après consultation du comité régional de l’organisation sociale et médico-sociale (CROSMS). 
La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, a supprimé le CROSMS et organisé différemment le régime de l’autorisation : les préfets, les présidents de conseil général, les directeurs généraux d’ARS engagent une procédure d’appel à projet pour sélectionner les projets à partir d’un cahier des charges et lorsqu’ils disposent des moyens nécessaires et des orientations définies dans les schémas et différents programmes dont le PRIAC pour le médico-social. L’arrêté d’autorisation est pris après classement des projets par la commission de sélection d’appel à projet. 
Le secteur représentant les gestionnaires publics et privés des établissements et services a été étroitement associé à l’élaboration des dispositions réglementaires, conformément aux engagements pris par les ministres au moment des travaux parlementaires. 
Le décret porte la marque de cette concertation approfondie. 

Une réforme qui s’inscrit dans le temps : plan d’accompagnement de sa mise en œuvre


Pour accompagner son déploiement progressif et assurer son inscription dans le temps, l’État et la CNSA ont prévu un plan d‘action qui s’adresse en priorité aux décideurs. Il doit notamment leur permettre d’améliorer la connaissance qu’ils ont des besoins de leur territoire et doit les encourager à coordonner davantage les programmations y compris financières. 
Ce plan d’action repose également sur la communication, l’information et la formation des décideurs, de leurs équipes, ainsi que des porteurs de projet. 
Un plan de communication global a été élaboré. Le kit de communication composé de la brochure La nouvelle procédure d’autorisation des établissements et services sociaux et médico-sociaux par appel à projet, d’un diaporama et duGuide méthodologique pour la mise en œuvre de la procédure généralisée d’appel à projet et l’élaboration du cahier des charges est téléchargeable ci-dessous et sur le site du ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique. 
La plaquette de présentation sera également diffusée au format papier, aux ARS, préfectures, conseils généraux, fédérations d’établissements et associations d’usagers (4 000 exemplaires). 

La formation 
Par ailleurs, des sessions interrégionales de formation sur le nouveau dispositif d’autorisation ont rassemblé en juillet près de 600 représentants des services de l’État, des départements et des ARS. 
La nouvelle réglementation sera intégrée aux contenus des formations initiales et continues dispensées notamment par l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). 

Retour sur le projet pilote qui a permis d’identifier les principes de la réforme


Pour préparer la généralisation du nouveau régime d’autorisation des établissements et services sociaux et médico-sociaux par appel à projet, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie a été chargée, dès mars 2009, par la Direction générale de la cohésion sociale de la conduite d’un projet pilote mené dans trois régions qui avaient éprouvé l’appel à projet dans plusieurs départements et sur différents objectifs : le Centre, la Bourgogne et les Pays de la Loire. 

Chaque équipe pilote régionale regroupant direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS), direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), conseil général et caisse régionale d’assurance maladie a travaillé sur des champs thématiques précis. Ainsi, les Pays de la Loire se sont concentrés sur le secteur des personnes handicapées, la Bourgogne sur celui des personnes âgées et le Centre a examiné des projets sur les secteurs personnes âgées et personnes handicapées. 

Ces retours d’expériences ont ensuite permis à l’équipe nationale composée de représentants de la CNSA, de la DGCS, de la CNAMTS, d’un conseil général et de DRASS de capitaliser l’information pour préparer les textes d’application, réfléchir aux procédures, élaborer un projet de cahier des charges et à terme le guide méthodologique qui sera remis aux décideurs et mis en partage. 

La procédure d’appel à projet en pratique


Les étapes de la procédure d’un appel à projet 
Cas d’un appel à projet relevant d’une seule autorité
  1. 1. L’appel à projet est lancé par l’autorité compétente selon un calendrier qu’elle définit.
  2. 2. L’appel à projet fait l’objet d’une publication qui doit garantir une procédure sincère, loyale et équitable.
  3. 3. Les opérateurs ont un délai de réponse qui peut aller de 60 à 90 jours.
  4. 4. Une commission de sélection des projets placée auprès de chaque décideur classe les projets. Elle a un rôle consultatif.
  5. 5. L’autorité compétente délivre l’autorisation. 

Cas d’un appel à projet relevant de compétences conjointes 
Les établissements et services qui relèvent d’une autorisation conjointe ARS/conseil général : 
sur le champ du handicap : CAMSP, SAMSAH, FAM. 
sur le champ de la perte d’autonomie : EHPAD, établissements d’hébergement temporaire et accueils de jour. 
  1. 1. L’appel à projet est lancé 
    conjointement par les deux autorités, 
    selon un calendrier défini par eux.
  2. 2. L’appel à projet fait l’objet d’une publication par chacune des autorités qui doit garantir une procédure sincère, loyale et équitable.
  3. 3. Les opérateurs ont un délai de réponse qui peut aller de 60 à 90 jours.
  4. 4. Les dossiers sont instruits par les deux autorités.
  5. 5. Une commission conjointe classe les projets.
  6. 6. L’autorisation est délivrée conjointement par les deux autorités. 

Le cahier des charges 
Il est établi, selon le cas, par la ou les autorités conjointement compétentes pour délivrer l’autorisation. Il rappelle et précise les besoins à satisfaire et le cadrage des projets, dont les modalités de financement. 
La commission de sélection des appels à projets 
Elle comprend de 14 à 22 membres. Elle donne autant de poids aux usagers qu’aux autorités publiques qui disposeront l’un et l’autre de 4 ou 6 représentants lors des délibérations. Les autres membres de la commission auront voix consultative. Il s’agira des personnes gestionnaires d’établissements, des personnes qualifiées, des représentants d’usagers spécialement concernés et des personnels techniques. 
Les critères de sélection des projets 
Les critères de sélection et les modalités de notation ou d’évaluation des projets qui seront appliqués doivent être mentionnés dans l’avis d’appel à projet (décret d’application sur la procédure d’autorisation par appel à projet) et dans le cahier des charges. 
L’utilisation de critères et leur communication dans le cahier des charges permettent d’alerter l’ensemble des promoteurs de façon transparente et équitable sur les éléments jugés comme essentiels dans leur réponse et d’évaluer les différents dossiers de manière homogène et équitable. 
On distingue trois niveaux de critères :
  • Le critère de complétude du dossier : il conditionne la recevabilité du dossier proposé par le promoteur et déclenche son processus d’instruction.
  • Les critères de conformité et d’éligibilité du projet soumis : ils ne rentrent pas en considération dans la notation et le classement du dossier, mais ils en conditionnent simplement l’éligibilité. S’ils ne sont par remplis, la proposition est automatiquement disqualifiée, s’ils sont remplis, la proposition peut être évaluée.
  • Les critères d’évaluation du projet soumis : ils sont pondérés et constituent la base de la notation et de la classification des projets soumis à la commission de sélection des appels à projets notamment sur les points suivants : qualité du projet, aspects financiers du projet, expérience du promoteur, capacité à faire. 

samedi 4 septembre 2010

Encaissement des recettes locales par Internet : la DGFiP propose un nouveau service aux collectivités

MOYENS DE PAIEMENT


Permettre le règlement des titres de recettes par carte bancaire sur Internet, dans un cadre sécurisé et entièrement automatisé : tel est l’objectif du projet TIPI (TItres Payables sur Internet). Présentation de ce nouvel outil proposé par la direction générale des Finances publiques (DGFiP) dans le cadre de l’enrichissement de son offre de services aux collectivités locales, et récemment récompensé lors desVictoires de la modernisation de l'Etat 2010 (1).
Chaque année, près de 100 millions de titres sont émis par les collectivités locales et leurs établissements publics. Afin de faciliter et d’améliorer leur recouvrement, la DGFiP mène, depuis plusieurs années, en partenariat avec les collectivités, une politique active de développement et de promotion de la gamme des moyens de paiement offerts aux usagers. Dernier né de ces instruments, le dispositif TIPI permet le paiement en ligne de l’ensemble des créances prises en charge par les comptables publics.

En quoi le paiement en ligne par TIPI consiste-t-il ?
TIPI est une solution d’encaissement des produits locaux par carte bancaire sur Internet, automatisée de bout en bout. Complémentaire des moyens de paiement préexistants, le service est accessible à partir du portail de la collectivité et fonctionne comme un site marchand, à partir duquel l’usager peut effectuer ses règlements 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.

TIPI permet donc d’étendre le 
paiement en ligne, jusqu’ici limité aux recettes encaissées par l’intermédiaire d’une régie (réservation de billets pour les théâtres municipaux ou approvisionnement d’un "compte famille" (2)) aux recettes dont l’encaissement est dévolu au comptable public (eau, loyers, etc).

Quels sont les avantages de TIPI ?
L’usager bénéficie d’un service moderne, accessible à tout moment sans avoir à se déplacer, sécurisé, simple d’utilisation et très rapide : l’opération s’effectue 
en quelques clics et l’internaute reçoit immédiatement après, sur son adresse de messagerie électronique, un ticket confirmant son paiement.

Pour la collectivité, le 
paiement en ligne est l’occasion de rationaliser la chaîne de recettes, l’adhésion au service permettant notamment de renforcer la qualité des titres émis : les paramétrages nationaux du dispositif TIPI impliquent en effet une normalisation des références des dettes ainsi qu’une nécessaire rigueur quant à la précision de l’imputation comptable. De plus, l’automatisation des procédures contribue à sécuriser le recouvrement et, in fine, à améliorer la trésorerie.

A qui TIPI s’adresse-t-il ?

Toutes les collectivités disposant d’un portail Internet peuvent adhérer au service. A compter de 2011, une deuxième version de TIPI permettra même d’étendre le service aux collectivités qui ne disposent pas de leur propre portail.

Deux formules sont possibles pour l’utilisation de TIPI :
- la première, qui peut être développée 
en interne, donne accès au service de paiement via une page de saisie manuelle : l'usager doit renseigner lui-même quelques informations utiles telles que le numéro du titre, le montant à payer et son adresse e-mail. Pour la collectivité, cette version est très simple à mettre en place puisqu'il suffit de proposer un formulaire de saisie ;
- la seconde, personnalisable, permet l’affichage puis la sélection des dettes dans une liste et offre la possibilité d’un suivi de situation 
en temps réel (dans le cadre d’un "compte famille", par exemple). Plus confortable pour l'usager, elle est techniquement plus complexe et nécessite, dans la plupart des cas, l’intervention d’un prestataire extérieur.

Chaque collectivité choisit les produits qu’elle souhaite proposer au 
paiement en ligne (eau, cantine, loyers, etc.). L’ouverture du service peut ainsi concerner un seul, plusieurs ou l’intégralité des produits à encaisser.

Comment bénéficier de ce service ?

L’accès à TIPI est conditionné par le respect d’un cahier des charges et la signature d’un formulaire d’adhésion par type de produit : chaque produit à encaisser doit faire l’objet d’un contrat distinct. Par ailleurs, l’ouverture du service suppose, au préalable, de mener une réflexion sur l’ensemble de la chaîne de traitement des recettes, 
en lien avec le comptable de la collectivité et le correspondant monétique de la DGFiP au niveau départemental.

Le délai de mise 
en oeuvre varie selon les moyens alloués par la collectivité (recours à un prestataire ou développement en interne) et la formule choisie (formulaire ou sélection). Les coûts de création, de développement et d’adaptation du portail Internet sont à la charge de la collectivité. S’agissant de la tarification du service, elle repose sur une répartition équilibrée des frais entre la collectivité et l’Etat : seul le commissionnement lié à l’utilisation de la carte bancaire incombe à la collectivité, le coût du système gestionnaire de paiement demeurant à la charge de la DGFiP.


Pour 
en savoir plus :
Ministère du Budget - Le service d'encaissement des titres par Internet (TIPI) - Diaporama de présentation - Juin 2010


Notes :(1) Le projet TIPI a obtenu, le 9 juillet dernier, le prix spécial "réforme de l'Etat" de la direction générale de la Modernisation de l'Etat (DGME), lors des Victoires de la modernisation de l'Etat organisées par le magazine Acteurs publics(2) Un compte famille est un télé-service permettant de regrouper et de gérer en ligne les différentes facturations dans les domaines de la petite enfance et du périscolaire pour une même famille.


Source : Lettre d'information BERCY COLLOC n°59 - 30 août 2010