lundi 26 septembre 2011

Bureautique santé: l’Aquitaine choisit Santeos

Le groupement de coopération sanitaire (GCS) Télésanté Aquitaine a sélectionné la société Santeos pour mettre en œuvre le programme "Bureautique santé" dans la région.
Le GCS aquitain a notifié sa décision le 9 août 2011. La candidature de Santeos a été retenue parmi les cinq présentées, pour un montant supérieur à 1,5 million d’euros.

Le prestataire devra concevoir et réaliser "une offre industrielle de type 'bureautique' gérant des documents de santé sécurisés" et la déployer dans 150 établissements sanitaires et médico-sociaux qu’il aura recrutés au préalable, le tout avant décembre 2012, la durée du marché étant fixée à 16 mois.

Santeos fournira une solution informatique inspirée de sa suite applicative Santeos Office et en assurera l’hébergement. Deux entreprises sous-traitantes seront sollicitées: Direct Medica interviendra lors de la phase de recrutement des établissements, tandis que CIS Infoservices intègrera la solution sur les sites et effectuera la formation et le support des utilisateurs, précise le GCS Télésanté Aquitaine, contacté par TICsanté.

La suite Santeos Office a été homologuée par l’agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) pour l’alimentation du dossier médical personnel (DMP), ainsi que pour sa création et sa gestion administrative (voir dépêche TICsanté du 6 avril 2011).

De plus, Santeos a déjà obtenu trois agréments au titre d’hébergeur de données de santé, en particulier pour l’hébergement national du DMP (voir dépêche TICsanté du 18 novembre 2010).

Le recrutement des établissements pour le programme "Bureautique santé" en Aquitaine devrait commencer par "l’envoi d’une première vague de courriers début octobre", prévient le GCS.

Santeos et Direct Medica pourront s’appuyer sur une "liste des sites potentiellement intéressés", recensés par Télésanté Aquitaine. En outre, l’avis d’attribution signale une "priorité sur les départements de la Gironde et des Pyrénées-Atlantiques".

Compte tenu des délais impartis, l’objectif est de "commencer rapidement avec les établissements les plus motivés", souligne Lionel Isolda, responsable du projet au GCS. "Quelques sites pilotes" devraient être opérationnels dès décembre 2011 et le déploiement général devrait être achevé avant l’été 2012 afin de garantir "au moins six mois d’expérimentation" aux autres structures.

Le coût total du programme "Bureautique santé" en Aquitaine inclut également les salaires et les frais de trois employés du GCS et de deux prestataires extérieurs, pour la conduite et la communication du projet.

Le niveau de dépense s’avérant inférieur à la prévision initiale, l’Asip santé, qui peut financer jusqu’à 80% des coûts "éligibles" de ce projet, aurait réduit sa subvention de 2,7 à 2,5 millions d’euros. "Le budget a été revu à la baisse", rapporte Lionel Isolda. Le reste des financements provient des fonds du GCS et d’une participation de l’agence régionale de santé (ARS).

Source : http://www.ticsante.com/

mercredi 21 septembre 2011

La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC)

La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à la phase aiguë par télémédecine dans les zones dépourvues d'unité neurovasculaire (UNV) est coût-efficace mais à long terme, suggère une étude américaine à paraître dans Neurology.

L'accès à la fibrinolyse pour traiter les AVC ischémiques à la phase aiguë reste limité, en particulier dans les zones rurales où il manque de neurologues expérimentés. La télémédecine apparaît comme une méthode efficace de prise en charge dans les centres ne disposant pas d'experts sur place, rappellent Richard Nelson du VA Salt Lake City Health Care System et ses collègues.

Cependant, la prise en charge par télémédecine implique des coûts d'installation initiale du matériel et nécessite de former le personnel à son utilisation.

Les chercheurs ont comparé le rapport coût/efficacité de la prise en charge par télémédecine à une prise en charge classique par le service d'accueil des urgences, sans consultation possible d'experts en AVC.

Pour cela, ils ont utilisé un modèle analytique d'aide à la décision avec un suivi à trois mois et sur l'ensemble de la durée de vie. Les paramètres utilisés ont été tirés de la littérature publiée et des données d'expériences de télémédecine menées dans des pays occidentaux.

Les coûts (fibrinolytique, hospitalisation, transfert, soignants) ont été estimés dans une perspective sociétale et exprimés en dollars américains de 2008, avec pour le modèle sur l'ensemble de la durée de vie une réduction annuelle de 3% des coûts et des années de vie ajustées pour la qualité (QALY).

Le réseau de télémédecine testé consistait en une UNV au sein d'un CHU, avec quatre spécialistes des AVC, connectée à huit hôpitaux généraux, chacun réalisant une douzaine de téléconsultations par an.

Les résultats montrent que les coûts de prise en charge à trois mois ou sur toute la vie sont plus élevés avec la télémédecine que la prise en charge classique mais en association avec un nombre moyen de QALY plus élevé.

Le rapport coût/efficacité supplémentaire généré par la télémédecine est de 108.363 dollars par QALY gagnée à trois mois de suivi, ce qui est très élevé si l'on tient compte du seuil de 50.000 dollars/QALY habituellement cité, mais n'est plus que de 2.449 dollars par QALY gagnée si l'on prend en compte toute la durée de vie des patients.

Le modèle montre également que le rapport coût/efficacité de la télémédecine par rapport à une prise en charge classique augmente avec le nombre d'hôpitaux inclus dans un réseau, avec 480.258 dollars/QALY à trois mois et 3.509 dollars/QALY sur toute une vie pour un seul établissement et respectivement 196.910 dollars/QALY et 2.701 dollars/QALY pour trois établissements.

Les chercheurs ont également réalisé 10.000 simulations selon la méthode de Monte Carlo, montrant que dans 37,5% des cas à trois mois de suivi et 99,7% des cas sur toute la vie, le rapport coût/efficacité supplémentaire généré par la télémédecine est inférieur à 50.000 dollars/QALY.

Ces résultats montrent que la mise en place d'un réseau de télémédecine pour prendre en charge les AVC à la phase aiguë dans les zones dépourvues d'experts est coût-efficace lorsque l'on prend en considération l'impact de la fibrinolyse sur la qualité de vie tout le long de la vie, commentent les chercheurs.

La télémédecine offre également la possibilité d'offrir un égal accès aux soins, soulignent-ils.

Source : http://www.apmnews.com/

lundi 19 septembre 2011

ACER takes care of ICONIA TAB 500 OS

Acer has just updated Android Honeycomb on their ICONIA tablets to version 3.2 thru OTA.

Acer had postponed this upgrade two times after some late discovered problems.

Remember Acer Iconia TAB 500 was delivered with Android 3.0 then upgraded to 3.1, now 3.2. Bravo!

This is a proof of Acer investment in Android. To be compared to HTC policy with HTC Desire (cousin of Nexus  One) which will not be upgraded.

I will think two times before to buy a new HTC. Next Chrome Os purchase will go to Acer which deserves.....

More : http://acer.us/ac/en/US/content/iconia-tab-a500

Télémédecine gériatrique avec des EHPAD

Le centre hospitalier intercommunal de Thau vient de lancer une expérimentation de télémédecine gériatrique avec des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Cette expérimentation de "visiogériatrie", qui se fera à l'aide de tablettes graphiques de deuxième génération (Ipad* 2), a pour objectif de permettre aux personnes âgées accueillies au sein des Ehpad de bénéficier d'avis de spécialistes ou d'une surveillance médicale ou paramédicale afin d'éviter les transferts de patients qui "ne sont pas tou[jours] pertinents".

Les avis spécialisés pourront concerner les domaines suivants: les plaies et les cicatrisations, la cardiologie, la diabétologie, l'orthopédie, la gériatrie et la psychiatrie.

Les équipes soignantes pourront également bénéficier de conseils de spécialistes hospitaliers, de formations sur des thèmes courts, dans le domaine des soins palliatifs, tels que l'évaluation de la douleur, ou de discussions en équipe autour d'un cas particulier.

L'expérimentation s'appuie pour l'instant sur la participation de trois Ehpad pilotes: l'Ehpad privé "Les Lavandes" à Florensac (Hérault), l'Ehpad privé mutualiste "L'écrin des sages" à Mèze (Hérault), le foyer résidence "Le Thonnaire" à Sète appartenant au centre communal d'action sociale (CCAS) de la ville. Elle a vocation à s'étendre à terme aux 18 Ehpad environnants.

Cette "visiogériatrie" pourra également s'appuyer sur l'expertise du "superviseur de la filière gériatrique", qui vient d'être créé au CHI du bassin de Thau "sur le modèle du 'case manager' canadien", a expliqué Jean-Marie Bolliet. Il s'agit d'un médecin gériatre chargé d'assurer les missions de coordination d'Ehpad de la filière gériatrique et de fluidifier cette dernière dans le cadre de l'expérimentation de l'intervention de l'équipe mobile de gériatrie au sein des Ehpad.

Pour Jean-Marie Bolliet, cette expérimentation devrait permettre au parcours de la personne âgée de "devenir encore plus gradué et cohérent". Il assure toutefois que ces échanges ne mettent "pas en péril les rencontres physiques" qui restent "indispensables".

Dans la convention de partenariat signée pour un an entre le CHI et les Ehpad participant à l'expérimentation, il est précisé que la "sécurité des données échangées" sera "préservée grâce aux réseaux utilisés" et que ces échanges ne sont possibles qu'après avoir recueilli le consentement de la personne.

Une évaluation et un suivi de la convention sont prévus annuellement à travers des indicateurs définis en commun et une réunion de concertation entre les parties.

Interrogé sur le coût et le financement de cette expérimentation, le directeur du CHI a souligné que l'équipement était assez peu onéreux, puisque ces tablettes graphiques coûtaient environ 500 euros, soit un coût compris entre 500 et 1.000 euros pour les Ehpad, qui pourront s'équiper d'une ou deux tablettes.

Le directeur de l'établissement a également fait part du lancement d'un dispositif de télémédecine entre les sites hospitaliers de Sète et d'Agde.

Cette expérimentation, qui repose également sur l'utilisation de tablettes graphiques de deuxième génération, permettra de la télésurveillance, c'est-à-dire l'interprétation à distance des données nécessaires au suivi médical d'un patient, et de la télé-expertise, c'est-à-dire la sollicitation d'avis par un praticien de confrères spécialisés. Cela concerne principalement les spécialités de cardiologie, de gériatrie, de médecine et des urgences, a indiqué Jean-Marie Bolliet.

Ce dispositif permettra "de pouvoir partager au plus vite et visuellement des informations sur, par exemple, des indications de prise en charge des situations d'urgence entre les deux services concernés distants de 30 kilomètres".

Source : 

lundi 5 septembre 2011

Easy e-invoicing for Norway’s SME’s


All suppliers selling to the Norwegian state must from next summer send their invoices electronically. One-man firms (like the local carpenter) rarely have their own e-procurement systems and need easy to use web tools where they can produce their invoices. Difi is now inviting suppliers offering web-based invoicing solutions to adapt their solutions to the Norwegian PEPPOL-enabled format for e-invoicing.
Next year as of 1st of July, all suppliers, also small and medium sizes businesses (SME’s), must send their invoices electronically to the Norwegian public sector. This also applies to one-man firms, which are more than half of the private businesses in Norway. The invoices must be sent with the format EHF, a Norwegian implementation of the PEPPOL business interoperability specifications (BIS).
We cannot expect that SME’s have their own e-procurement solutions installed. Therefore, the above-mentioned scenario will be difficult to achieve unless private sector can offer several web-based e-invoicing services.
Today there are over fifty suppliers offering web-invoicing in Norway, but only one supplier is ready to produce electronic invoices on EHF format. 
Your browser may not support display of this image.
Business opportunity for suppliers of electronic invoicing 
The director general of the Norwegian Agency for Public Management and e-Government (Difi), Hans Christian Holte, invites suppliers to a dialogue meeting regarding web-based e-invoicing services for the public sector.
Your browser may not support display of this image. To ensure a fair competition it is desirable that as many suppliers as possible offers electronic invoicing in the EHF format implementing PEPPOL BIS. Difi will now follow up this matter with the industry to ensure the existence of a broad selection of web based e-invoicing solutions available to the SME’s. In this way a free flow of invoices from SME’s can be assured, both within Norway and cross-border in Europe. “Such updated solutions will indeed be a business opportunity", says Difi’s director general.
About the PEPPOL project
PEPPOL (Pan-European Public Procurement Online) is a Large Scale Pilot project under the European Commission Competitiveness and Innovation Programme (CIP) ICT Policy Support Programme (ICT-PSP).
Many EU countries use electronic procurement (eProcurement) to make bidding for and satisfying public sector contracts simpler and more efficient. However, these solutions are often implemented as isolated islands within Member States, with limited communication towards other eProcurement communities and cross member state-borders. PEPPOL will enable the connection of existing eProcurement communities, which is essential to allow businesses to bid for public sector contracts anywhere in the EU: an important step towards achieving the Single European Market.
Links
www.peppol.eu

Bulgaria (BG) : Testing integrated eGovernment services platform

On 1 February 2010 the Bulgarian Government officially started testing an integrated web platform providing 13 municipal and central government services online. The platform was made accessible at http://portal.egov.bg/ (in Bulgarian only for the time being).
In a press release of January 2010, the Ministry of Transport, Information Technology and Communications
(MTITC) announced how the concept of integrated eServices would work in practice.
The online issuance of certificates proving one's permanent address has been the first service to be tested on the platform. The service is expected to save considerable time to those citizens who want to have their new address featured on their identity card or passport. In the beginning, two regional governments (including the Sofia region) will be offering this service, but the MTITC expects more municipalities to take part. The registration of their permanent address is mandatory for all citizens in Bulgaria.
The only condition for accessing this service is to use a digital signature for obvious security reasons, to prevent malicious persons from changing someone else's address. Obtaining a certificate of permanent address only requires a few minutes (it used to exceed an hour with the previous procedures). Likewise, the service delivery is independent from the Administration's working hours; it is thus cost efficient too.
Family situation, pregnancy or unemployment summaries will be made accessible through the platform with the
legal value of an official document. They will serve as a basis for verifying the period for which the benefits are
calculated. The concerned users will be able to check the status of the benefits/pensions paid via the portal.
Among other services planned to be added are the online application for a marital status certificate and property restitution claims (for the Varna city residents at first). Two maritime services, namely the access to excerpts from the ship register and the application for/issuance of certificates for the seagoing ships, will be made available too.
The main advantages of such integrated platform are: a single place to access the public eServices of all levels of government; the data provided by several Public Administrations is featured in a unified manner; the joining of more public authorities on the platform will save citizens the need to submit the same documents several times.
The preparations for the introduction of eGovernment in Bulgaria date back to 2002. The investment of resources and effort in technology and information systems has not lead until now to a genuinely integrated public eServices delivery. Following the handing over to MTITC of the entire responsibility for eGovernment development, the launch of the pilot integrated platform appears as a first time synchronised effort of the various institutions involved in the process.
Another first lies with the fact that the platform's development took place before the eyes of the users who could make recommendations and suggestions on how to improve it.

Further information:
Official press release - Ministry of Transport, Information Technology and Communications (in Bulgarian)
Integrated eGovernment services platform (in Bulgarian)

Source : CTM

INSC, CPS3, DMP, ...;

La loi prévoit depuis 2007 que l'on dote chaque bénéficiaire de l'assurance maladie d'un identifiant national de santé (INS). Elle prévoit aussi qu'elle doit faire l'objet d'un décret qui vienne déterminer la nature et les modalités d'exercice de cet identifiant. Aujourd'hui, ce décret n'est pas intervenu. C'est volontairement que l'Asip santé, en particulier à l'occasion du lancement du DMP (Dossier médical personnel) et des travaux que nous avons mené, nous n'avons pas souhaité qu'il ne soit pas tout de suite pris, d'abord parce que nous avons travaillé sur la détermination de cet identifiant et que nous souhaitions tester son application dans la pratique quotidienne avant d'inscrire dans un texte parlementaire des éléments qu'ils seraient très difficile de modifier par la suite. Dans une première phase, nous avons déterminé un INS dit "calculé", que l'assuré doit posséder pour créer un DMP. Cet INS C est calculé à partir du prénom, de la date de naissance et du numéro de sécurité sociale de l'assuré inscrit dans la carte Vitale. L'INS C est avant tout un élément qui permet de garantir l'unicité du DMP, ce qui est absolument essentiel, car, jusqu'à présent, si des expériences avaient pu travailler à partir d'identifiant de santé, ils étaient resté, soit sectorisés par secteur géographique, soit par domaines médicaux. On sait par ailleurs que ces dispositifs n'étaient pas interopérables techniquement, on risquaient les doublons, voire des collisions qui pouvaient s'avérer dommageables pour la prise en charge médicale d'un patient. La mise au point de l'INS est apparu comme le pré-requis absolu pour la mise en œuvre du DMP.

Certes, cet identifiant comporte des imperfections qui ont été affichées d'emblée et assumées par l'Asip santé. Il a été, dès sa conception, présentée et acceptée par la CNIL comme c'est un idenfiant construit à partir des données de la carte Vitale, vous savez que pour le régime général de l'assurance maladie et certains régimes associés, le numéro de sécurité sociale inscrit dans la carte Vitale est celui de l'"ouvrant droit" et non pas celui de l'"ayant droit", en particulier pour les enfants? Ce qui fait que pendant toute une première période, les enfants mineurs qui n'ont pas encore de numéro de sécurité sociale dans la carte ne pourront pas posséder de DMP parce que l'on ne pourra pas leur créer d'INS.

L'Assurance maladie, avec laquelle nous sommes en rapport régulièrement nous a assuré à plusieurs reprises que, au cours de cette année, ces ayant droit pourrait obtenir une carte Vitale avec leur propre numéro de sécurité sociale. Mais, c'est un gros chantier dans la mesure où cette décision concerne quelque quinze millions de personnes, aujourd'hui placées dans la catégorie des ayant droit.

L'INS C est utilisé à titre provisoire. Nous visons la mise en point d'un INS dit "aléatoire", autrement un identifiant qui ne serait pas lié au numéro de sécurité sociale et qui permettrait de doter chaque bénéficiaire de l'assurance maladie de cet identifiant tout au long de sa vie, mais qui ne permettrait pas de remonter à des éléments d'identification par un tiers. L'INS n'est pas secret, mais il est sécurisé et interopérable entre tous les systèmes d'information du secteur de la santé.

Une fois l'INS bien défini, on s'attachera à définir ses éléments dans le cadre d'un décret. Pour l'heure, l'ouverture du DMP se fait à l'aide de l'INS C.

L'INS C est obligatoire lors des échanges de données de santé. Dès lors, qu'une donnée est communiquée par un professionnel de santé, cabinet libéral ou établissement hospitalier, l'identifiant est un pré requis.
La spécification de l'INS a été publiée début 2010, nous avons une procédure de officiel de référentiel des logiciels présentés par les industriels et que nous avons sous-traiter au CNDA (Centre National de Dépôt et d'Agrément), une agence de la CNAM. C'est cet organisme qui certifie la compatibilité aux spécifications de l'INS C. À ce jour, une cinquantaine de logiciels ont été agréés, pour le secteur hospitalier, ou la gestion de cabinet... Autrement dit, l'INS couvre des applications qui entre dans un champ plus large que le DMP. Cette variété de logiciels permettra à tout professionnel qui partagera des données d'utiliser l'INS C.

L'INS est un identifiant, tout comme un nom ou une carte qui nous identifie vis-à-vis d'un tiers. À ce titre, il n'est pas sécurisé. Chaque détenteur d'un INS gère sa diffusion. Ce n'est pas un authentifiant. En revanche, nous avons bien vérifié avant la remise d'un identifiant que nous avons à faire à la bonne personne. Nous avons une procédure fiable en nous basant sur un NIR (numéro d'inscription au répertoire) certifié, et un calcul à partir des éléments de la carte Vitale.

Du côté des professionnels de santé, ils disposent déjà de système d'identification et d'authentification comme la CPS 3 (Carte de Professionnels de Santé troisième génération) et des certificats numériques qui garantissent que celui qui consulte un DMP est clairement identifié. D'autant qu'auparavant, sa qualité de professionnel de santé a été reconnu par les ordres professionnels ou une autorité d'enregistrement pour certaines catégories de professionnels de santé, ainsi que par son inscription au répertoire partagé des professionnels de santé géré par l'Asip santé certifiant cette identité. De plus, l'accès au DMP par un professionnel est conditionné par une matrice d'habilitation qui définit le type de données auxquelles il a accès en fonction de sa qualité, médecin, infirmier... Ce qui interdit l'accès à certains, comme les médecins de compagnies d'assurance, ou le médecin du travail.
Du côté patient, l'accès à son DMP par l'Internet sera ouvert fin avril. Cet accès sera contrôlé par l'utilisation de données secrètes qui lui seront transmises lors de la création de son DMP. Il s'agit d'un identifiant et un mot de passe à usage unique que le parent devra changer dès la première connexion. Ensuite, à chaque demande de consultation, un OTP (One time password) lui sera communiqué par messagerie électronique ou par SMS selon le choix du patient indiqué lors de sa première connexion à son DMP.

La CNIe peut être un outil d'authentification de très haut niveau du patient, à condition d'être équipé d'un dispositif de lecture de la puce. Ce que l'on trouve aujourd'hui pour quelques euros. Deuxième avantage, la carte nationale pourrait aussi être une identité de référence et l'on pourrait dériver un identifiant sectoriel à partir de la CNIe. Tout est imaginable, mais la décision est avant tout politique, à l'instar de ce que les Belges ont réalisé.
On peut réaliser beaucoup d'applications avec la CNIe, c'est aussi un outil de signature très intéressant parce qu'on pourrait donner aux patients la possibilité de signer des documents qu'ils déposeraient dans leur DMP, ou signer des conventions, des contrats... Tout est imaginable. c'est le couteau suisse de l'identité électronique dans la mesure où elle permet l'identification sûre, l'authentification et la signature électronique. Mais est-ce que la CNIe sera lancée ?