dimanche 9 décembre 2012

Brain pacemakers show promise in Alzheimer's trials, might open new treatment possibilities

Deep-brain electrical stimulation has been around for awhile -- rousing folks fromcomas and helping researchers find new ways to treat OCD, depression and maybe even obesity. Now doctors are testing the so-called "brain pacemakers," on Alzheimer's patients and the results are promising, but not conclusive. After a year of treatment, six patients showed higher glucose consumption in PET scans of the learning and memory areas of the brain -- a change that is associated with increased neuron activity. Glucose metabolism typically decrease as a result of the disease. Researchers are seeking more patients for the trial, and are optimistic that the technique could one day be used to stave off some of Alzheimer's debilitating symptoms.

Source : http://www.engadget.com/2012/12/09/brain-pacemakers-show-promise-in-alzheimers-trials-might-open/

Bitcoin-Central becomes first Bitcoin exchange licensed to operate like a bank

BitInstant may be aiming for a Bitcoin debit card, but it looks like a European Bitcoin exchange will beat it to the punch. After working with French financial regulators, Bitcoin-Central has hammered out a deal with French payment processor Acoba and France's Credit Mutuel bank to become a payment service provider, which allows it to function much like a bank. According to Bitcoin-Central, it's the first exchange of the digital currency to be licensed to operate as a bank and function within the framework of European regulations. Customers will now have funds held under their name -- rather than that of the exchange -- at Credit Mutuel and insured by theGarantie des dépôts, the French analog of the FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation). Soon, users of the service will be able to order debit cards that can use Bitcoins and Euros for purchases and cash withdrawals. Yearning for some direct deposit action? In a few months, the organization will be able to accept direct deposits and even automatically convert hard-earned cash into Bitcoins. The virtual bullion has taken its lumps, but this is a development that fans of the currency can be proud of. For more details, tap the bordering source link.

Source : http://www.engadget.com/2012/12/09/bitcoin-exchange-bitcoin-central-licensed-bank/

vendredi 7 décembre 2012

Newsletter du Dossier Médical Personnel

Le Dossier Médical Personnel pourrait un jour vous sauver la vie.

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Médecine 2.0 avez-vous dit ?

La médecine 2.0 ou une nouvelle façon de pratiquer


La médecine 2.0 ne doit donc pas être assimilée uniquement à l’utilisation de nouvelles technologies, bien réelles, mais bien plus à un mouvement de fond dans le domaine de l’information des médecins: celui de l’évolution majeure de la relation entre le médecin, le malade et la maladie. Concrètement, il s’agit de passer du « colloque singulier » aux échanges (relation bilatérale et protégée, en confiance, du médecin et de son patient) connectés. Autrement dit, d’une relation exclusive médecin – patient à une pratique plus collective de la médecine. Cette pratique collective est permise et encouragée par l’émergence des technologies connectées : internet, forums, blogs, twitter…

Le mouvement de la médecine « 2.0 » a été enclenché par les Etats-Unis. A l’image du pionnier « sermo.com », réservé aux médecins et revendiquant plus de 125 000 membres, de « patientslikeme.com » qui avance le chiffre de 166 000 membres ou du très ambitieux «medpedia.com » soutenu par les plus grandes universités américaines, la plupart des sites spécialisés d’information médicale sont nés aux USA., Il faut toutefois distinguer ces sites d’information médicale qui fournissent de l’aide à la décision sans partager de données de santé en dehors de celles fournies par ses utilisateurs, des dossiers médicaux partagés (comme le DMP), véritables projets de santé publique qui obéissent à des contraintes de sécurité et de confidentialité très strictes pour permettre de partager des données de santé à l’échelle d’une région ou d’un Etat. Dans ce dernier cas, on parlera alors plus largement de « e-santé ».

Quoi qu’il en soit, ni l’Europe (à l’image du docteur Bertalan Meskó qui figure dans le top 25 mondial de médecins sur Twitter), ni la France ne sont en retard.

L’Ordre des médecins en pointe sur le sujet


Dans ce dernier cas, il convient de saluer l’action du Conseil national de l’Ordre des médecins qui, en dépit de la nature « conservatrice » de ses fonctions, joue un rôle de précurseur et incite les médecins à « adopter une attitude accompagnatrice, pédagogique, voire anticipatrice vis-à-vis des usages du web santé ». Il préconise notamment de :
  • Mettre le web au service de la relation médecins-patients
  • Contribuer à la production de l’information en santé
  • Faire un usage responsable des médias sociaux numériques
  • Définir le cadre d’exercice du téléconseil
  • Reconnaître l’acte de conseil par téléphone ou par courriel pour un patient habituellement suivi
L’implication pérenne du CNOM sur ces sujets est également confirmée par le lancement, en association avec l’éditeur Vidal, de l'Observatoire des « usages numériques en santé » et du 1er baromètre sur « les médecins utilisateurs d’un Smartphone ». Cette veille est d’autant plus importante que chaque jour naissent des nouveaux réseaux sociaux aussi bien réservés aux médecins (« docatus.com », «confrere.fr », « meltingdoc.fr »…) qu’aux patients (« entrepatients.net », « cancercontribution.fr », « carenity.com »…).
La version 2.0 de la médecine n’est donc pas une « autre médecine » mais une autre manière d’informer et de former ses praticiens plus collaborative, à l’image des aspirations des jeunes médecins

Source : ASIP Santé

Biopuces chromosomiques

L'analyse cytogénétique par biopuces chromosomiques s'avère au moins aussi efficace que le caryotypage pour le diagnostic prénatal (DPN) et apporte des informations cytogénétiques supplémentaires, montre une étude américaine publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine (NEJM).

L'analyse par biopuces chromosomiques est désormais recommandée en première ligne pour le diagnostic des enfants atteints d'anomalies congénitales structurales ou de troubles du développement neurocognitif, car elle permet d'identifier une cause génétique plus souvent que le caryotypage. 

De petites études ont également suggéré l'intérêt des biopuces chromosomiques dans le DPN, rappellent Ronald Wapner du Columbia University Medical Center à New York et ses collègues. Mais on ne sait pas si cette méthode détecte de façon fiable toutes les anomalies chromosomiques diagnostiquées par le caryotypage, ni combien d'anomalies elle peut détecter en plus.

Ils ont réalisé une étude prospective de grande ampleur, auprès de 4.406 femmes enceintes ayant une indication de DPN et se présentant pour une amniocentèse ou un prélèvement de villosités choriales.

L'analyse par biopuces a repéré 100% des anomalies détectées par le caryotypage, excepté les triploïdies (17 cas détectés avec le caryotypage contre zéro) et les réarrangements équilibrés (40 cas détectés contre zéro).

Dans les échantillons au caryotype normal, l'analyse par biopuces a révélé des délétions ou duplications cliniquement pertinentes dans 6% des cas où une anomalie échographique avait été repérée et dans 1,7% des cas avec une indication standard de DPN (âge maternel avancé ou résultats du dépistage positifs).

"Ces données indiquent un bénéfice de l'analyse par biopuces chromosomiques comme partie intégrante du DPN", concluent les auteurs, prévenant toutefois qu'on ne connaît pas forcément la significativité clinique des nouvelles anomalies (les variants du nombre de copies d'un gène) détectées par l'analyse par biopuces.

Dans un éditorial, Lorraine Dugoff de l'University of Pennsylvania Perelman School of Medicine à Philadelphie estime que ces résultats soutiennent l'utilisation de l'analyse par biopuces au lieu du caryotypage lorsque des anomalies structurales ont été identifiées à l'échographie. 

En revanche, lorsque le DPN est réalisé après des résultats positifs au dépistage de la trisomie 21 ou pour un âge maternel avancé, le bénéfice supplémentaire n'est pas clairement établi, considère-t-elle.

Une autre étude publiée dans le même numéro démontre également l'intérêt de l'analyse par biopuces par rapport au caryotypage dans le diagnostic des anomalies génétiques chez les bébés mort-nés.

L'étude a porté sur 532 bébés mort-nés. L'analyse par biopuces a abouti à un résultat plus souvent que le caryotypage (87,4% contre 70,5%) et a détecté plus d'anomalies génétiques (8,3% contre 5,8%).

L'analyse par biopuces a augmenté de 41,9% le nombre de diagnostics d'anomalies génétiques chez les mort-nés par rapport au caryotypage.

Source APM et NEJM, vol.367 n°23, p2175-2184 et p2185-2193