mardi 26 avril 2011

Ersatz de DMP : faut-il s'en émouvoir?

Plusieurs sociétés privées proposent des systèmes gratuits qui permettent de gérer soi-même ses données médicales sur Internet.

Etre alerté automatiquement de ses rendez-vous médicaux ou de la nécessité d'un rappel vaccinal. Bénéficier de conseils personnalisés en fonction de ses facteurs de risque ou de ses maladies. Et plus généralement avoir en permanence à portée de main - ou plutôt de souris - ses principales données médicales, pour les partager avec un médecin aux urgences ou un spécialiste à l'autre bout du monde. Voilà le type de services offerts par les dossiers de santé personnels sur Internet, en plein développement en France. Plusieurs sociétés privées proposent ces carnets de santé interactifs à gérer soi-même en ligne au moment où le dossier médical personnel (DMP) contrôlé par l'État, destiné surtout aux professionnels de santé, démarre doucement (1).

Les Français étaient déjà friands d'informations médicales sur Internet. Ils peuvent désormais remplir et mettre à jour leurs données et les rendre accessibles à un tiers en lui donnant un code d'accès. En quelques mois, les principaux systèmes, Sanoia et Dossier Santé Personnel , tous les deux gratuits, ont déjà séduit plusieurs dizaines de milliers de personnes dans l'Hexagone.

Comparables sur le principe, ils se distinguent par leurs fonctionnalités et leur système d'anonymisation et de confidentialité. Conçu il y a des années par les fondateurs du site Docteurclic, le Dossier Santé Personnel (DSP) a été largement enrichi depuis un an. Il intègre désormais un volet prévention vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires, du diabète et de certains cancers. Pour chacune de ces pathologies, des conseils personnalisés sont délivrés en fonction des antécédents familiaux et personnels, du mode de vie… Le système permet aussi de stocker des documents : radios, scanners, ordonnances ou encore comptes rendus d'examens. Et d'être averti par courriel d'un rendez-vous médical ou d'une actualité.

«Récemment, nous avons lancé une alerte aux personnes nées après 1975 sur le sujet de la rougeole, explique Hervé Huas, l'un des fondateurs de Docteurclic. Nous sommes aussi reliés avec l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé NDLR), ce qui permet d'envoyer un message en temps réel en cas de problème avec un médicament.» La société Santé Assistance, propriétaire du DSP, a déjà noué quelques partenariats, notamment avec l'Institut de formation et de recherche en médecine de montagne (Ifremmont), qui propose une assistance médicale aux individus partant en expédition dans des conditions extrêmes.

La fiche santé Sanoia, mise au point par une association de médecins et d'ingénieurs, a elle été conçue initialement surtout dans une perspective d'utilisation en urgence et pour les maladies chroniques. Elle est ainsi expérimentée en cancérologie pédiatrique à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif). «C'est un service au patient pour un suivi individualisé après son cancer», précise Hervé Servy, fondateur de sanoia.com, qui cite aussi des collaborations avec des hôpitaux de Marseille, des associations de malades…

L'association est financée par des structures de valorisation de la recherche. «Plusieurs études ont été menées pour évaluer l'intérêt de cet outil pour les malades et les médecins, dans des pathologies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde ainsi que dans des maladies rares où les patients sont confrontés de plein fouet à la méconnaissance de leur maladie», explique Hervé Servy. Ces travaux font l'objet de publications et de présentations dans des congrès médicaux.

Accessibles depuis peu via le site Doctissimo, les fiches santé Sanoia seront téléchargeables sur téléphone mobile à partir de début mai. Elles peuvent être traduites en quatre langues. Ses concepteurs n'ont pas jugé pertinent de proposer un stockage des examens médicaux.

Sécurité informatique incertaine
Inquiet des dérives commerciales aux États-Unis, Hervé Servy insiste sur la nécessité de garantir l'anonymat et la confidentialité des données. Dans son système de dossier médical qu'il a fait valider par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), les utilisateurs sont identifiés par un mot de passe et un code généré aléatoirement. Ils ne laissent ni informations nominatives, ni adresse électronique à l'inverse de l'inscription au dossier santé personnel de Docteurclic qui nécessite un courriel. «Le pseudo, le mot de passe et l'adresse électronique sont conservés dans trois fichiers différents, ce qui sécurise le système puisqu'il faut deux de ces trois éléments pour accéder au dossier», assure Hervé Huas. L'argumentation laisse cependant sceptiques des experts en sécurité informatique.

En l'absence de garantie absolue concernant la sécurité de ces services, les spécialistes prônent la prudence, tant dans la saisie des données que leur partage. «Ces dossiers peuvent être pratiques, notamment pour les personnes qui voyagent, mais les médecins doivent attirer l'attention de leurs patients sur les risques encourus, insiste le Dr André Desueur, président de la section exercice professionnel du Conseil de l'ordre des médecins. Quand on voit les systèmes de sécurité et de contrôle mis en place pour le DMP, on peut avoir des incertitudes, voire des inquiétudes vis-à-vis d'un hébergement privé.» Récemment, le Conseil de l'ordre a appelé à un débat public sur la question plus globale de la protection des données de santé informatisées.

Des données très convoitées
Healthvault, Google Health ou encore Patientslikeme… les dossiers médicaux personnels en ligne et les communautés virtuelles de patients sont déjà bien développés aux États-Unis. Plusieurs grandes firmes pharmaceutiques ont tissé des partenariats avec ces sociétés commerciales, ce qui leur permet de récupérer des informations - a priori anonymes - précieuses concernant des groupes de malades.

Malheureusement, ces sites peuvent être piratés. En octobre dernier, le Wall Street Journal a révélé que la plate-forme Patientslikeme avait fait l'objet d'un vol massif de données par le robot informatique d'une société revendant ce type d'informations. Le processus a finalement été stoppé à temps, mais certains participants aux forums de ce site ont eu quelques sueurs froides en réalisant que leur identité pouvait être facilement retrouvée. «Face à la candeur avec laquelle les personnes disséminent leurs données sur les réseaux sociaux, il faut être vigilant, d'autant que ces firmes américaines cherchent à s'implanter en France», prévient Hervé Servy.

Les réseaux sociaux destinés aux patients et à leurs proches comme le site Carenity.com, ouvert il y a quelques semaines, sont déjà implantés dans notre pays.

Source : http://www.lefigaro.fr/sante/2011/04/25/01004-20110425ARTFIG00444-l-irresistible-essor-des-carnets-de-sante-en-ligne.php

mercredi 20 avril 2011

Blood chip could lead to disease diagnosis in minutes

A major milestone in microfluidics could soon lead to stand-alone, self-powered chips that can diagnose diseases within minutes. The device, developed by an international team of researchers from the University of California, Berkeley, Dublin City University in Ireland and Universidad de Valparaíso Chile, is able to process whole blood samples without the use of external tubing and extra components.

The researchers have dubbed the device SIMBAS, which stands for Self-powered Integrated Microfluidic Blood Analysis System. SIMBAS appeared as the cover story March 7 in the peer-reviewed journal Lab on a Chip.

“The dream of a true lab-on-a-chip has been around for a while, but most systems developed thus far have not been truly autonomous,” said Ivan Dimov, UC Berkeley post-doctoral researcher in bioengineering and co-lead author of the study. “By the time you add tubing and sample prep setup components required to make previous chips function, they lose their characteristic of being small, portable and cheap. In our device, there are no external connections or tubing required, so this can truly become a point-of-care system.”

Dimov works in the lab of the study’s principal investigator, Luke Lee, UC Berkeley professor of bioengineering and co-director of the Berkeley Sensor and Actuator Center.

“This is a very important development for global healthcare diagnostics,” said Lee. “Field workers would be able to use this device to detect diseases such as HIV or tuberculosis in a matter of minutes. The fact that we reduced the complexity of the biochip and used plastic components makes it much easier to manufacture in high volume at low cost. Our goal is to address global health care needs with diagnostic devices that are functional, cheap and truly portable.”

For the new SIMBAS biochip, the researchers took advantage of the laws of microscale physics to speed up processes that may take hours or days in a traditional lab. They note, for example, that the sediment in red wine that usually takes days to years to settle can occur in mere seconds on the microscale.

The SIMBAS biochip uses trenches patterned underneath microfluidic channels that are about the width of a human hair. When whole blood is dropped onto the chip’s inlets, the relatively heavy red and white blood cells settle down into the trenches, separating from the clear blood plasma. The blood moves through the chip in a process called degas-driven flow.

For degas-driven flow, air molecules inside the porous polymeric device are removed by placing the device in a vacuum-sealed package. When the seal is broken, the device is brought to atmospheric conditions, and air molecules are reabsorbed into the device material. This generates a pressure difference, which drives the blood fluid flow in the chip.

In experiments, the researchers were able to capture more than 99 percent of the blood cells in the trenches and selectively separate plasma using this method.

“This prep work of separating the blood components for analysis is done with gravity, so samples are naturally absorbed and propelled into the chip without the need for external power,” said Dimov.

The team demonstrated the proof-of-concept of SIMBAS by placing into the chip’s inlet a 5-microliter sample of whole blood that contained biotin (vitamin B7) at a concentration of about 1 part per 40 billion.

“That can be roughly thought of as finding a fine grain of sand in a 1700-gallon sand pile,” said Dimov.

The biodetectors in the SIMBAS chip provided a readout of the biotin levels in 10 minutes.

“Imagine if you had something as cheap and as easy to use as a pregnancy test, but that could quickly diagnose HIV and TB,” said Benjamin Ross, a UC Berkeley graduate student in bioengineering and study co-author. “That would be a real game-changer. It could save millions of lives.”

“The SIMBAS platform may create an effective molecular diagnostic biochip platform for cancer, cardiac disease, sepsis and other diseases in developed countries as well,” said Lee.

Other co-lead authors of the study are Lourdes Basabe-Desmonts, senior scientist at Dublin City University’s Biomedical Diagnostics Institute, and Jose L. Garcia-Cordero, currently post-doctoral scientist at École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL Switzerland). Antonio J. Ricco, adjunct professor at the Biomedical Diagnostics Institute at Dublin City University, also co-authored the study.

The work was funded by the Science Foundation Ireland and the U.S. National Institutes of Health.

Source : http://scienceblog.com/43802/blood-chip-could-lead-to-disease-diagnosis-in-minutes/

Advanced Medical Software – Right in the Browser

There has been warranted criticism for web applications in that they are unable to replace complex software. This includes software such as Photoshop, CAD design programs and video editors. I would agree somewhat, but because this field is so new many organizations are only starting to explore and develop on web platforms.
One example I came across today was this brain surface and tractography viewer that uses WebGL, JavaScript and jQuery. It’s kind of like Google’s Body Browser, but this uses real MRI images to look at the brain.


What software would you need on the web for you to make a switch to a cloud operating system?

Source : http://www.thechromesource.com/video-advanced-medical-software-right-in-the-browser/

PACS de Telemis

Le centre hospitalier de Bretagne Sud (CHBS), situé à Lorient (Morbihan), déploiera le système d’archivage et de communication de l’imagerie médicale (PACS) de l’éditeur belge Telemis à l’ensemble de ses services médicaux avant la fin de l’année 2011. Le marché de "fourniture, installation et mise en service d’un PACS au CHBS" a été attribué à la société Telemis le 14 janvier 2011, pour une durée de deux ans et un montant de près de 603.000 euros. Ce coût inclut l’achat de matériels informatiques, sous-traités à deux autres prestataires, pour près de 202.000 euros. Le choix a été effectué sans mise en concurrence, après "une procédure de dialogue compétitif déclarée infructueuse", rappelle l’avis d’attribution.

L’établissement sera équipé de la version 4.2 du logiciel Telemis-Medical, disponible depuis le mois de janvier. Ce PACS comprend des applications spécifiques pour la mammographie et l’orthopédie, ainsi qu’un portail web sécurisé pour diffuser les images vers les médecins libéraux.

Dans un premier temps, l’entreprise Computacenter livrera au CHBS des serveurs informatiques, d’une capacité totale de stockage de 10 téraoctets, qui seront hébergés dans deux salles distantes, précise Christian Joannic, directeur du système d’information de l’établissement, contacté par TICsanté. Par ailleurs, divers écrans de visualisation seront acquis auprès du fabricant belge Barco.

Le PACS pourra alors être interfacé avec le système d’information radiologique Xplore, développé par EDL, puis mis en service dans le service de radiologie dans le courant du mois de mai, poursuit-il. Les services de neurologie, d’oncologie et des urgences y auront accès dès le mois de juin, puis le logiciel sera généralisé à toutes les spécialités à partir de septembre.

"L’objectif est de passer au sans-film en décembre" 2011, explique Philippe Mabille, directeur général de Telemis France, interrogé par TICsanté. A cette fin, l’éditeur participera à la formation de plus de 200 médecins.

Pour l’heure, "la mise en œuvre se cantonne à la radiologie (…). L’extension à d’autres types d’images n’est pas encore programmée, mais nous savons que nous allons le faire, car il y a des attentes en ce sens", souligne Christian Joannic.

D’autres usages pourraient émerger à la faveur du renouvellement du réseau régional de télé-imagerie. En effet, le CHBS fait partie du groupement de commandes, représenté par le groupement de coopération sanitaire (GCS) Réseau Télésanté Bretagne, qui a sélectionné la société Etiam et le syndicat interhospitalier de Bretagne (SIB) pour mettre en œuvre le nouveau réseau breton d’imagerie de santé (RUBIS).

L’établissement lorientais, déjà pourvu de la solution Carnac 2, créée par le SIB, s’est "positionné pour basculer vers RUBIS dès que la phase pilote sera terminée", en principe au mois d’avril 2011, signale-t-il.

Cette nouvelle infrastructure "pourra ouvrir des possibilités" de coopérations, en particulier avec les centres hospitaliers de Cornouaille, à Quimper et Concarneau, et celui de Douarnenez (Finistère), qui ont tous deux acquis le PACS de Telemis en mai 2010.

La suite : http://www.ticsante.com/

Auction for IPV4 addresses?

nortel microsoft ipv4
In times of a shortage, people tend to stockpile certain things. And with the looming exhaustion of IPv4 addresses, it's really no surprise that Microsoft jumped all over Nortel's stash of nearly 700,000 addresses when they became available for purchase. Nortel, of course, has been selling off what assets it can as the company battles through bankruptcy proceedings.

Microsoft ponied up $7.5 million for the Nortel pool, which works out to just over $11 per IP address. There were reportedly 13 other interested buyers, but only Microsoft and three others actually submitted bids.

With the last block of IPv4 addresses already issued, snatching up 2/3 of a million in one fell swoop is a smart move by Microsoft, and we're sure they have plans for the IPs. As far as what those plans actually are, we'll just have to wait and see -- though something cloud-based seems like a safe bet.

Source : http://downloadsquad.switched.com/2011/03/25/microsoft-buys-666-624-ipv4-addresses-from-nortel-for-7-5-milli/

Northern Ireland patients to benefit from remote health monitoring

Patients in Northern Ireland with certain chronic conditions will soon be able to have routine daily health checks carried out in the privacy of their own homes.
Health Minister Michael McGimpsey has announced a new contract to enable the health service to begin using remote monitoring technology.
Patients will be able to have their vital signs, such as pulse and blood pressure tested at home on a daily basis and monitored centrally.
Those with heart and respiratory conditions, diabetes and people who have suffered a stroke will benefit from the technology.
The contract to provide the service was won by TF3, a consortium made up of the telehealth companies Tunstall, Fold and S3.
Patients will be given a small base station unit called a "My Medic", about the size of a clock radio.
Then, depending on the condition to be monitored, one or more peripherals will be provided to allow the patient to test their vitals. These peripherals range from blood pressure cuffs to electro-cardio grams to weighing scales.
Using wireless technology the devices then send the readings to the My Medic unit, which in turn relays the information to the health care provider.
Information about a patient's health will build up over time and trends can be identified. When a significant change in health trends occurs, the care provider can decide what action may be needed to remedy the situation.
'Earlier interventions' Mr McGimpsey said telehealth would mean "a better experience and better outcomes" for many patients.
"With earlier interventions when they have a flare-up and fewer spells in hospital as a result," he said.
"With increasing numbers of people presenting with more and more complex needs and extremely high expectations of the health service, we must continue to provide the highest possible standard of care.
"There is no doubt that remote-telemonitoring is a prime example of the innovation that will be required."
Dr Eddie Rooney, from the Public Health Agency said the technology would give people more information and control over their health while allowing them to live independently in their own homes for longer.
"Families and carers will also benefit from the reassurance that chronic health conditions are being closely monitored on an ongoing basis," he said.
The new service has been supported by the European Centre for Connected Health, based in Belfast, the Public Health Agency, and Health Trust staff.

Source : http://www.bbc.co.uk/news/uk-northern-ireland-12764627