Après quatre ans de retard, chaque médecin pourra proposer dans quelques semaines à ses patients de leur ouvrir un dossier médical personnel (DMP). Ce dossier virtuel en ligne, qui pourra être consulté par tous les professionnels de santé autorisés par le titulaire, doit faciliter la coordination des soins et éviter les examens inutiles.
Sur le plan réglementaire, le décret très attendu du 19 octobre 2010 fixe le cadre et les conditions de mise en œuvre de ce DMP et plus largement des activités de télésanté et de télémédecine. Les actes concernés sont au nombre de cinq : la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance médicale, la téléassistance médicale et "la réponse médicale donnée dans le cadre de la régulation médicale" des urgences ou de la permanence des soins.
On voit donc qu’après beaucoup d’erreurs et de tâtonnements, tous les éléments sont enfin réunis pour que 2011 soit vraiment l’année du grand basculement vers la télésanté et la télémédecine.
Au-delà de l’aspect purement technologique, la mise en réseaux des ressources médicales, combinée à l’avènement du DMP, aura de profondes conséquences, non seulement en matière de suivi et de qualité de soins, mais également dans l’organisation globale de notre système de santé et dans les relations entre patients, médecins et établissements hospitaliers.
Offrant à présent des garanties très solides de sécurité et de confidentialité, ce dossier médical personnel numérique devrait permettre à chacun de profiter au meilleur coût d’une médecine performante et personnalisée.
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