Le
développement de la télémédecine en France est un des moyens indispensable pour
assurer à tous les citoyens une prise en charge optimale, c'est-à-dire à la
fois adaptée aux besoins du patient et aux spécificités locales tant démographiques
que techniques.
La mise en
œuvre des dispositions du décret du 19 octobre 2010 exige une communication
claire vers les professionnels de santé, les établissements de soins, les
structures médico-sociales, les industriels, les prestataires de services mais
aussi les citoyens et les patients.
La réussite du déploiement de la télémédecine demande
un travail préalable de définition des conditions techniques nécessaires. Dans
le cadre du groupe de travail Infrastructure plusieurs thèmes ont été définis,
le présent document traite de l’un d’entre eux : futures évolutions
technologiques impactant les activités de télémédecine.
1. Méthodologie
Les
futures évolutions technologiques vont s’inscrire dans s’inscrire dans les
schémas d’interopérabilité en esanté tels que définis par le mandat 403 de la Commission Européenne
et pourront être ou non des standards déjà référencés par le comité technique
CEN/TC 251 (application des technologies de l’information et des communications
(TIC) dans les services de la santé, du soin social et du bien être).
Le
travail du CT 251 se situe dans le cadre du projet commun “ eHEALTH -INTEROP”
de CEN, CENELEC et ETSI, un projet mandaté par la Commission européenne. Les
trois organisations européennes de normalisation (OEN), CEN, CENELEC et ETSI,
ont accepté le mandat 403 de la Commission européenne en mars 2007. Le M/403
vise à fournir un ensemble cohérent de normes pour satisfaire les besoins dans
le domaine en pleine évolution de l’eSanté au profit des futurs services de soins
de santé.
Trois
classes d’artéfacts de standardisation doivent être distingués et reconnus pour
permettre l’interopéraibilité en esanté :
- Les normes et standards de base
- Les profils ou encore les “blocs de construction de
l’interopérabilité”
- Les spécifications d’interopératibilité.
Le
schéma ci-dessous positionnent ces trois classes d’artéfacts par rapport aux
projets de esanté dont la télémédecine.
Les
futures évolutions technologiques pouvant servir la télémédecine vont être
associées à différents axes à explorer, ils se définissent en termes de
maillons de la chaîne de service de télémédecine et de temps.
Les
maillons identifiés sont les suivants :
- Le centre service
- Le réseau : collecteur : n-1, agrégateur
n-1, diffuseur 1-n, connecteur n-p
- L’extrémité : côté patient, côté
professionnels
L’extémité patient pourra faire l’objet d’un zoom
permettant d’identifier la communication entre des dispositifs médicaux ou
para-médicaux d’un patient et un équipement de concentration vers le réseau tel
que sur le schéma ci-dessous :
Dans
les pages suivantes le domaine concerné sera représenté par un symbole basé sur
le synoptique suivant :
Le
temps :
- Les technologies définies et normées mais en début
de déploiement
- Les technologies émergentes en cours de
normalisation dont on peut estimer qu’elles auront un impact sur la
télémédecine à 5 ans
- Les technologies émergentes dont on peut estimer
qu’elles auront un impact sur la télémédecine à 5 ans.
Les
maillons vont traiter des problématiques suivantes :
●
La problématique
des réseaux de transport : Comment prendre en compte les problématiques de
niveaux de service induits par les besoins de la télémédecine?
●
L’hébergement des
centres de services
●
Téléprésence,
webconférence, environnement de collaboration : quel outil pour quel besoin?
quelles normes? quelle interopérabilité? Quel impact pour les équipements aux
extrémités? Importation des normes du Web n.0
●
Bio-médicales :
comment capter et transporter les signaux ou informations d’un bout à l’autre?
Quels réseaux/protocoles utilisés? Traçabilité? Interopérabilité?
2. La méthode
Recherche
sur le web des travaux dans le monde
3. Les technologies identifiées
i.
Pour la communication :
a.
Protocole de transport :
IP V6
Internet IPv6 peut améliorer l’efficacité des systèmes
médicaux et réduire le coût des prestations de soins de santé. Parmi les
applications spécifiques à ce secteur, on peut citer les
○
diagnostics
médicaux à distance,
○
contrôles à
distance des patients,
○
prises en charge
de soins à domicile
○
consultations à
distance avec des spécialistes
○
gestion des
traitements personnalisés
○
prévention des
complications des maladies chroniques
Quels sont les atouts du protocole IPv6 pour les
usages professionnels?
Sur le plan des coûts, certaines fonctions
d’IPv6 permettent de réduire les dépenses internes en matière d’exploitation
des technologies de l’information et du réseau.
La fonction de configuration automatique d’IPv6 améliore la gestion et
réduit les coûts d’administration du réseau. Les traitements sont optimisés et
les performances des routeurs améliorées.
L'intégration du protocole de mobilité
(Mobile IPv6) facilite la mise en oeuvre de connexions sur différentes réseaux
d'accès (DSL, WLAN, réseaux de téléphonie 3G...) et le passage de l'un à
l'autre, sans coupure et de manière transparente. La prise en charge native de
la mobilité permet l’intégration transparente des personnels nomades. L’abondance des adresses IPv6 permet
d’attribuer des adresses IP uniques à des objets de l’environnement des
établissements ou des patients, rend inutile l’adressage privé et élimine par
conséquent les dépenses d’exploitation et d’investissement associées au
déploiement et à la maintenance des périphériques NAT. Des améliorations en matière de respect de
l’environnement et d’efficacité informatique peuvent être obtenues en utilisant
des systèmes multimédias collaboratifs basés sur le protocole IPv6 afin de
diminuer les déplacements professionnels et de réduire, de ce fait, l’empreinte
carbone. La sécurité : IPv6 inclut IPSec et les outils de cryptographie, ce qui
permettra à n'importe quelle application de pouvoir établir des connexions
authentifiées et/ou cryptées.
Le Rapport intitulé « La place de la
télémédecine dans l’organisation des soins », établi par Pierre Simon et Dominique
Acker, Conseillers généraux des établissements de santé, en Novembre 2008, a trait au
déploiement de la télémédecine en France, qui est aujourd’hui devenu une
nécessité de santé publique, et fait état de préconisations pour y parvenir.
On y remarque en particulier au point 7 du
Récapitulatif des préconisations, le texte suivant :
« 7) La mise en oeuvre des environnements technologiques favorisant le
déploiement de la télémédecine doit être accélérée dans les régions
insuffisamment équipées.
b. Développement de plates-formes en
cohérence avec les recommandations du rapport Besson sur le numérique (norme IPv6). »
« Enfin, les recommandations du rapport
Besson (action 149) doivent être intégrées dès maintenant dans les appels
d’offres techniques concernant la
norme IPv 6 (Internet Protocole version 6) dont le déploiement
doit être favorisé. En effet, l’introduction de cette norme, qui viendra
compenser la pénurie prévisible à court terme d’adresses internet, devrait
particulièrement favoriser la mise en réseau des capteurs installés à domicile
que la télésurveillance implique. »
b.
VOIP
- Protocole de signalisation : Jingle
Jingle (normes XEP-0166 et la XEP-0167) est le protocole de signalisation voix et média développé en collaboration par Google, Yate, Tandberg et Jabber Inc (ces deux derniers qui font maintenant partie de Cisco), et normalisés au sein de la XSF (XMPP Standards Foundation).
Considéré par beaucoup comme la clé pour un système
standard ouvert VOIP pour concurrencer Skype et d’autres solutions
propriétaires, les spécifications ont été mis en œuvre dans un grand nombre de
client VOIPs, y compris les environnements de bureau et mobiles combinés.
Jingle n’est pas supposé supplanter ou remplacer les technologies Internet
existantes basées sur SIP (Session Initiation Protocol : SIP; RFC 3261). Jingle
a été conçu comme un pure protocole de siagnlisation XPMPP. Par ailleurs,
Jingle est en même temps conçu pour interoperer avec SIP et avec les millions
de clients XMPP déployés et peut se superposer aux réseaux VOIP existants.
c.
VOIP-SIP
Session Initiation Protocol (dont l'abréviation est SIP) est un protocole normalisé et standardisé par l'IETF (décrit par le RFC 3261 qui rend obsolète le RFC 2543, et est complété par le RFC 3265) qui a été conçu pour établir, modifier et terminer des sessions multimédia. Il se charge de l'authentification et de la localisation des multiples participants. Il se charge également de la négociation sur les types de média utilisables par les différents participants en encapsulant des messages SDP (Session Description Protocol). SIP ne transporte pas les données échangées durant la session comme la voix ou
Les autres standards émergeants pour les outils de web
conférence intégrés aux navigateurs HTML5 sont : iLBC, Isac, G 0,711 et G.722
pour l'audio et des codecs pour la
vidéo VP 8.
d.
Téléphonie
mobile : LTE
LTE ou Long Term Evolution ou aussi Super 3G est l'évolution la plus récente parmi les normes de téléphonie mobile GSM/UMTS, CDMA2000 et TD-SCDMA.
Le LTE fait partie de la norme UMTS , mais
comprend de nombreuses modifications et améliorations, notamment :
·
débit descendant
allant jusqu'à 326,4 Mbit/s ;
·
débit de
chargement allant jusqu'à 86,4 Mbit/s ;
·
efficacité
spectrale (nombre de bits transmis par seconde par hertz du transporteur) 3
fois plus élevée que la version la plus évoluée de l'UMTS ou HSPA ;
·
utilisation de
la modulation OFDM pour
la liaison descendante et de SC-FDMA pour
la liaison montante (au lieu de W-CDMA UMTS) ;
·
L'utilisation
d'un minimum de 1,25 MHz et un maximum de bande passante de 20 MHz pour chaque
utilisateur une plus grande souplesse (par rapport à la valeur fixe de 5MHz en
W-CDMA) ;
·
application
flexible à différentes bandes de fréquence, y compris le GSM, UMTS-WCDMA et de
nouvelles bandes à 2,6 GHz, et la possibilité d'ajouter de nouveaux groupes
selon les besoins.
·
Excellent support
en mouvement. De hautes performances ont été enregistrées
jusqu'à 350 km/h, voire jusqu'à 500 km/h, en fonction de la
bande de fréquence utilisée.
e.
Fibre
: FFTx
Le FTTx (Fiber To The …) consiste à amener la fibre optique au plus près de l'utilisateur, afin d'augmenter la qualité de service (en particulier le débit) dont celui-ci pourra bénéficier. On parle également parfois de FITL, pour Fiber In The Loop (fibre dans la boucle, sous-entendu locale).
Souvent, quand on parle de raccordement des utilisateurs
à la fibre optique, il s'agit dans les faits d'un rapprochement du réseau de
fibres optiques au client via une paire de cuivre (opérateurs télécom) ou d'un
câble coaxial (câblo-opérateur).
Le débit fourni via une fibre optique est
indépendant de la distance, alors que le débit fourni via les derniers mètres
(ou hectomètres) de cuivre dépend de la longueur de la paire de cuivre
(affaiblissement du signal).
En pratique, si la longueur de cuivre
résiduelle est inférieure à 1 km, le client peut bénéficier du très
haut-débit.
Les opérateurs de télécommunication tentent
donc de raccourcir le plus possible la paire de cuivre existante qui raccorde
leur clients à leur réseau.
f.
Le
protocole WebSocket
Le protocole WebSocket vise à développer un canal de communication bidirectionnel et full-duplex sur un socket TCP pour les navigateurs et les serveurs web.
L'interactivité
croissante des applications web, consécutive à l'amélioration des performances
des navigateurs, a rapidement rendu nécessaire le développement de techniques
de communications bidirectionnelles entre l'application web et les processus
serveur. Des techniques basées sur l'appel par le client de l'objet
XMLHttpRequest et utilisant des requêtes HTTP avec un long TTL stockées
par le serveur pour une réponse ultérieure au client ont permis de pallier ce
manque et ont été popularisées par le succès des architectures Ajax.
Le Websocket
commence à proposer une implémentation native et unifiée dans les navigateurs
et serveurs web d'un canal bidirectionnel permettant :
§
la notification
au client d'un changement d'état du serveur
§
l'envoi de
données en mode « pousser » du serveur vers le client (sans que ce
dernier ait à effectuer une requête)
L'interface de
programmation WebSocket est une spécification en cours au sein du W3C.
ii.
Pour
l’extrêmité :
a.
Body
Area Network (BAN)
La bande ultra large (Ultrawideband : UWB) est une technologie de communication prometteuse pour les réseaux sans fil sur une zone du corps (BAN), notamment pour les applications qui exigent la transmission de données à la fois à des vitesses basses et élevées avec un excellent rendement énergétique.
b.
Communication
en champ proche
La communication en champ proche (Near Field Communication), habituellement appelée NFC , est une technologie de communication sans-fil à courte portée et haute fréquence, permettant l'échange d'informations entre des périphériques jusqu'à une distance d'environ
Un périphérique NFC est capable de
communiquer autant avec le matériel ISO/CEI 14443 existant qu'avec un autre
périphérique NFC, et est tout autant compatible avec les infrastructures
sans-contact existantes déjà en utilisation dans les transports en commun et les terminaux
de paiement. La NFC est à la base conçue pour un usage dans les téléphones mobiles.
Par ailleurs, afin
d’accèder aux cartes CPS3 sans besoin de lecteur de cartes et avec une sécurité
forte il est souhaitable d’avoir un lecteur Near Field Contact (NFC) intégré
aux équipements extrémité
c.
Le
Wifi direct :
Wi-Fi Direct est un standard qui permet une connexion Wi-Fi appareils de parler les uns aux autres sans avoir besoin de points d'accès sans fil (hot spots).
d.
Zigbee
:
ZigBee est un protocole de haut niveau permettant la communication de petites radios, à consommation réduite, basée sur la norme IEEE 802.15.4 pour les réseaux à dimension personnelle (Wireless Personal Area Networks : WPANs).
e.
InkML
:
InkML est un langage de balisage
basé sur XML pour décrire les données d'entrée avec un stylo électronique ou un
stylet. Le projet de spécification de travail est maintenu par
le World Wide Web Consortium (W3C).
Il fait partie de l'initiative du
W3C Multimodal Interaction activité.
InkML Toolkit (InkMLTk) vise à
fournir une suite d'outils pour travailler avec
desdocuments InkML. La trousse comprend les
bibliothèques et les outils suivants, Bibliothèques du
processeur InkML, la mise en œuvre de la spécification du
W3CinkML, de Convertisseurs de bibliothèques et d'outils (vers et à
partir d'autres formats d’entrée de stylos électroniques ou formats d'image)
Visualisateurs InkML sous forme de plug-ins pour navigateurs, et d’autres
pplications InkML tel qu’un éditeur graphique.
f.
Compléments
permettant de faciliter le dialogue de navigateur à navigateur :
WebRTC 1.0: Communication en temps réel entre les
navigateurs
■Obtenir un flux
multimédia (vidéo, audio, ou les deux) à partir de périphériques locaux
(caméras vidéo, microphones, caméras Web) ou à partir de fichiers
préenregistrés fournies par l'utilisateur.
■Enregistrement des flux
tels localement.
■Connexion à distance à
l'aide pairs traversée NAT technologies telles que l'ICE, STUN, et tourner.
■L'envoi du flux produit
localement à leurs pairs à distance et recevoir des flux de ses pairs à
distance.
■Voir les flux (à la
fois les produits localement et ceux obtenus à distance) localement en
utilisant les éléments audio ou vidéo.
■Envoi de données
arbitraires à leurs pairs à distance.
g.
Les
équipements de téléconsultation
Une téléconsultation peut être installée à bas coût. Elle ne nécessite qu’un ordinateur chez chacun des participants, sachant qu’il en existe dans le commerce à partir de 300 euros. Ensuite, une web cam est nécessaire, pour quelques dizaines d’euros, et une connexion internet, disponible à partir de 30 euros par mois en France. Les compléments d’équipements comme un stéthoscope USB sont plus onéreux, aux alentours de 300 euros.
Pour
que la visite virtuelle soit plus complète, il existe des tensiomètres, des
électrocardiogrammes, des caméras à fort grossissement (X300), des échographes
(douchettes, …), oxymètre, glucomètre, brassard PSA brachial de mesure de
pression sanguine, …
De
nouveaux équipements sont en cours de miniaturisation, ils seront dans les
prochaines années intégrables aux stations de télémédecine.
h.
HTML5
Il y a une demande énorme pour des standards ouverts qui permettent la création d'applications Internet riches qui ne demandent qu’un navigateur pour s’exécuter facilitant ainsi le déploiement qui se limite à la possession d’un navigateur Internet. Regarder des vidéos, faire une webconference, accéder aux courriels, tout en étant hors ligne sont quelques-unes des puissantes fonctionnalités nouvelles activé par l'ensemble des spécifications en matière de développement au W3C.
Un aspect qui intéresse en particulier le
W3C est de permettre aux gens de combiner différentes technologies. Le W3C
travaille à assurer non seulement le soutien des logiciels interopérables d'une
spécification unique, mais la compatibilité entre les spécifications. C’est le
rôle du HTML5. En mai 2011, HTML5 a atteint le « dernier appel » (ou « Last Call »),
étape importante marquant la satisfaction des exigences techniques.
HTML5 contient des fonctionnalités
puissantes pour les applications Web avec une interaction plus puissante, le
support vidéo et graphiques, les effets de style, et un ensemble complet d'API.
HTML5 s'adapte à n'importe quel appareil, qu'il s'agisse d’ordinateur de
bureau, de portable, de tablette, d’un smartphone ou de la télévision. Le
terme HTML5 se définit en se référant à un ensemble de technologies qui forment
ensemble l'avenir de la
plate-forme Open Web . Ces technologies incluent la spécification HTML 5
, CSS3 , SVG , MathML , Géolocalisation , XmlHttpRequest , Contexte 2D ,
polices Web (WOFF) et d'autres.
Le recours au HTML5 peut permettre des
mises en oeuvre de systèmes d’informations interopérables à des coûts 10 fois
moindre que d’autres technologies. Ce serait un grand bénéfice pour la télémédecine. A
titre d’exemple, il existe déjà des “viewer Dicom” en HTML5.
i.
Accessibilité
: WCAG 2.0
Le contenu et les services proposés sur le Web doivent être :
○
Identifiable - cela signifie que les
utilisateurs potentiels doivent être en mesure de percevoir l’information qui
leurs est présentée
○
Opérable - cela signifie que les
utilisateurs potentiels doivent être en mesure d’interagir avec l’interface
proposée
○
Compréhensible - cela signifie que
les utilisateurs potentiels doivent être en mesure de comprendre l’interface
proposée
○
Robuste - cela signifie que les
outils susceptibles de’y accèder ne puissent pas faire des interprétations
inconstantes
D’autres normes complètent
l’accessibilité en particulier pour les malvoyants: JAWS, NVDA and VoiceOver
j.
Joystick
Web API
La spécification HTML5 introduit de nombreux
composants nécessaires au développement de jeux interactifs et riches, tels que Canevas et WebGL. Dans le même temps,les implémentations JavaScript ont évolué au point où elles peuvent désormais prendre en charge de nombreuses tâches qui nécessitaient auparavant du code natif. Le joystick Web API présente une nouvelle façon pour les développeurs web et de jeux, ainsi que pour les designers d'interaction, d'accéder et d'utiliser les joysticks
et autres contrôleurs pour les jeux. Cette API introduit de nouveaux événements pour lire l'état du joystick et du contrôleur. En plus de ces événements, l'API ajoute
également un objet Joystick, qui peut être utilisé pour interroger l'état de manettes
connectées. Ce type d'interface pourrait utiliser pour des manettes dont l'usage ne serait pas une application ludique mais une application de télésanté ou de télémédecine.
k.
USB
3.0
L’Universal Serial Bus (USB) est une norme relative à un bus informatique en transmission série qui sert à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur. Le bus USB permet de connecter des périphériques à chaud (quand l'ordinateur est en marche) et en bénéficiant du Plug and Play (le système reconnaît automatiquement le périphérique). Il peut alimenter certains périphériques en énergie, et dans sa version 2, il autorise des débits allant de 1,5 Mbit/s à 480 Mbit/s. La version 3 propose des débits jusqu'à 5 Gbit/s, proches des 6 Gbit/s du SATA 3.
iii. Pour le centre :
a.
Clouds
computing
A l’image de Région sans film, le clouds computing facilite l’archivage des données de santé, le travail collaboratif entre professionnels de santé en incluant :
●
la production des
images
●
le stockage de
l’examen
●
le partage de
l’image
●
la consultation
de ces images par le médecin de ville.
Ce type de solution permet aux
établissements adhérents de consulter à distance les clichés d’imagerie des
patients via leclouds. Pour répondre au mieux aux besoins des établissements,
la facturation s’effectue à l’usage.
Chaque établissement de santé conserve
l’accès aux informations de ses patients, de façon cloisonnée et distincte. Le
partage d’images médicales entre différents acteurs reste soumis à une
procédure précise dont l’établissement qui a émis l’image reste l’initiateur.
Le clouds permet également aux
établissements de santé une simplification de leur système d’information en
centralisant les solutions logicielles, les matériels et logiciels sont
hébergés dans les centres de donnéesde l’opérateur de clouds avec des
engagements de qualité de service et de sécurité.
Il faudra vérifier que les solutions
clouds proposées soient conforme aux exigences règlementaires du décret de
confidentialité et de l’agrément « hébergeur de données de santé », à la
gestion d’identifiants uniques pour les objets partagés, les professionnels de
santé et les établissements.
S’il est difficile de faire des
recommandations sur le clouds computing en termes de technologie des tendances
commencent à émerger. On pourra se référer à l’utilisation du langage Java avec
un projet de la fondation
Apache : Hadoop qui est largement utilisé par les grands
opérateurs de clouds et accompagnés par de nombreux prestataires. Hadoop est un environnement
d’exécution distribué, performant et géométrie variable, auto-adaptatif, dont
la vocation est de traiter des volumes de données considérables. Parce que ce
système est de portée générale, il a suscité le développement d’un vaste
écosystème constitué d’autres projets spécialisés dans un domaine particulier
parmi lesquels on compte les entrepôts de données (data warehouse), le
décisionnel (business intelligence), le suivi applicatif (monitoring)
ou la persistance de données. Les contributeurs et les utilisateurs sont très
nombreux et inclus : Yahoo!, IBM, Amazon, Google, HP, Facebook, Apple,
Linkedit, ...
Hadoop n’est pas un projet monolithique mais un
ensemble de sous-projets.
b.
Sécurité
des échanges :
Spécification W3C "XML Encryption 1.1 CipherReference Processing using 2.0 Transforms" ".
Cette spécification apporte les bénéfices du modèle de calcul de la Signature 2.0 à chiffrage XML, reduisant la surface d’attaque et simplifiant les algorithmes. Ces specifications W3C sont XML Signature 2.0, Canonical XML 2.0 et le profile de signature XML au fil de l’eau de XPath 1.0.
c.
Le
monde des objets - Machine2Machine :
Comme les réseaux de capteurs deviennent plus courants
il y a un grand besoin pour la gestion et l'interrogation de ces réseaux de
capteurs d'être assisté par des normes et des supervisions assistées par
ordinateur. Les activités de l'OGC Sensor Web du W3C ont produit une
architecture basée sur des services et des normes, y compris quatre langages
pour décrire les capteur, leurs capacités et leurs mesures, et d'autres aspects
pertinents des environnements impliquant de multiples capteurs hétérogènes. Ces
normes aident, entre autres choses, dans le classement des capteurs et la
compréhension des processus par lesquels des mesures sont prises, à un premier
niveau d’interopérabilité et à l'échange de données basé sur XML et des balises
standardisées. Les ontologies et les autres technologies sémantiques peuvent
être des technologies habilitantes clés pour les réseaux de capteurs, car ils
peuvent améliorer l'interopérabilité sémantique et l'intégration, ainsi que
faciliter le raisonnement, le classement et les autres types d'assurance et de
l'automatisation qui ne sont pas traités dans les normes OGC. Un réseau de
capteurs sémantiques permettra au réseau, ses capteurs et les données
résultantes d'être organisés, installés et gérés, interrogés, compris et
contrôlés selon des spécifications de haut niveau.
Le capteur et l'ontologie du réseau de
capteurs, connus sous le nom de l'ontologie du SSN, répond à la nécessité d'un
modèle indépendant du domaine et de bout en bout pour les applications de
détection de la fusion de capteurs focalisés (à l’exemple de SensorML),
l'observation centralisée (par exemple l'observation et la mesure). Il couvre
les sous-domaines que sont les capteurs spécifiques tels que les principes de
détection et de capacités et peut être utilisé pour définir la façon dont un
capteur se comportera dans un contexte particulier pour aider à caractériser la
qualité des données détectées dans des environnements aléatoires.
Alors que les normes de l'OGC SWE fournissent une
description et l'accès aux données et métadonnées des capteurs, ils ne
fournissent pas les possibilités de faire de l'abstraction, la catégorisation
et le raisonnement offert par les technologies sémantiques.
d.
Identification
des objets partagés : UUID
Un identifiant universel unique
(UUID) est un standard d'identification utilisé dans l’édition logiciel, normalisé par l' Open Software Foundation (OSF) dans
le cadre du Distributed Computing Environment (DCE).
L'intention du UUID est de permettre aux
systèmes distribués d’identifier l'information sans coordination centrale
significative. Dans ce contexte, le mot unique devrait être compris comme
“pratiquement unique” plutôt que «garanti unique». Toutefois la
probabilité d’être tué par une météorite est supérieure à celle d’avoir un même
identifiant pour deux objets distincts. N'importe qui peut créer un UUID
et l'utiliser pour identifier un objet avec une certitude raisonnable que le
même identifiant ne sera jamais involontairement créé par un tiers. Ainsi l’information
étiquetée par les UUID peut donc être plus tard combinés dans une même base de
données sans avoir à résoudre les conflits de nom ou d’identifiant.
UUID est documenté dans le cadre de l'ISO / CEI 11578:1996
« Technologies de l'information - Interconnexion des systèmes ouverts - Remote Procedure Call (RPC) "et
plus récemment dans ITU-T Rec. X.667 | ISO / IEC 9834-8:2005. L' IETF a publié un
Standards Track RFC 4122 qui
est techniquement équivalent avec l'UIT-T Rec. X.667 | ISO / CEI 9834-8.
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