Le groupement de coopération sanitaire "Ensemble pour la modernisation des systèmes d’information de santé et le développement de la télémédecine en Franche-Comté" (GCS Emosist) investit près d’un million d’euros dans une demi-douzaine de projets afin de renforcer et compléter les outils de télémédecine déployés dans la région.
La grande majorité des investissements du GCS Emosist sont consacrés à la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral (AVC) en télémédecine. Quatre projets sont en cours ou en préparation dans ce domaine, au moyen des 900.000 euros du fonds pour la modernisation des établissements de santé (Fmespp) alloués en mai 2011 par la direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Le dispositif de téléconsultation mis en œuvre par la société Covalia a été étendu aux services d’accueil des urgences (SAU) des centres hospitaliers (CH) de Champagnole, Morez (Jura) et de la Haute-Saône (sites de Lure et Luxeuil).
Cette généralisation conforte la croissance de l’utilisation de la visioconférence dans la prise en charge des urgences neurologiques en Franche-Comté: environ 20% des demandes d’avis sont concernés à ce jour, soit deux fois plus qu’un an auparavant.
Pour atteindre un taux de 30% en 2014, de nouvelles installations sont prévues dans des structures "périphériques", comme les hôpitaux locaux ou les maisons de retraite, afin d’assurer un suivi du patient "de bout en bout".
De même, la suite logicielle Stroke, développée par l’éditeur Olea Medical, sera utilisée par les neurologues du CHU de Besançon pour le post-traitement en temps réel des images produites par les sept SAU franc-comtois équipés d’imageurs par résonance magnétique (IRM).
Un essai commencé à l’été 2010 avait déjà permis d’éprouver cet outil d’aide au diagnostic sur les examens en provenance du CH de Pontarlier (Doubs). Cet essai a débouché sur la signature, en septembre 2011, d’un contrat de trois ans, pour un montant inférieur à 200.000 euros, rapporte-t-il.
Le GCS Emosist espère ainsi accroître le taux de patients bénéficiant d’une thrombolyse, de 1,6% aujourd’hui à 6% dans un premier temps, puis 10% à terme.
Par ailleurs, le système de téléexpertise neurologique, qui associe le serveur d’imagerie PDB 2000 de l’entreprise Geina, l’application Covotem Imaging de Covalia et le dossier patient IdeoNeuro de SQLI Santé, sera modifié pour interagir avec les dossiers patients des SAU concernés, ainsi qu’avec le PACS (système d’archivage et de communication de l’imagerie médicale, ndr) de McKesson, déployé dans les CH de la région depuis l’automne 2009.
Un nouveau logiciel servira de point d’accès unique aux utilisateurs de ce service régional de téléexpertise. Le coût global de ces évolutions devrait dépasser 300.000 euros.
Le GCS Emosist souhaite aussi expérimenter la téléassistance des actes d’échographie neurologique réalisés au CH de Pontarlier par des praticiens du CHU de Besançon. Une dépense supplémentaire de 50.000 euros environ serait nécessaire à la mise en œuvre de ce pilote sur une durée de six mois.
Enfin, une étude médico-économique sera commandée afin d’évaluer l’ensemble des activités de télémédecine franc-comtoises. Un autre appel d’offres paraîtra dans les prochaines semaines pour en désigner le prestataire.
En outre, un projet de prise en charge et de suivi par télémédecine des plaies chroniques a démarré en septembre 2011, de nouveau avec le choix d’une solution proposée par Covalia.
Les services de dermatologie et de diabétologie du CHU de Besançon serviront de "centres experts" à un CH, une maison de retraite et une petite structure médico-sociale ou un cabinet de ville.
Ce projet bénéficie du soutien du fonds européen pour le développement régional (Feder) et du fonds national d’aménagement et de développement du territoire (Fnadt), pour un montant total d’environ 80.000 euros.
Le dispositif de téléconsultation mis en œuvre par la société Covalia a été étendu aux services d’accueil des urgences (SAU) des centres hospitaliers (CH) de Champagnole, Morez (Jura) et de la Haute-Saône (sites de Lure et Luxeuil).
Cette généralisation conforte la croissance de l’utilisation de la visioconférence dans la prise en charge des urgences neurologiques en Franche-Comté: environ 20% des demandes d’avis sont concernés à ce jour, soit deux fois plus qu’un an auparavant.
Pour atteindre un taux de 30% en 2014, de nouvelles installations sont prévues dans des structures "périphériques", comme les hôpitaux locaux ou les maisons de retraite, afin d’assurer un suivi du patient "de bout en bout".
De même, la suite logicielle Stroke, développée par l’éditeur Olea Medical, sera utilisée par les neurologues du CHU de Besançon pour le post-traitement en temps réel des images produites par les sept SAU franc-comtois équipés d’imageurs par résonance magnétique (IRM).
Un essai commencé à l’été 2010 avait déjà permis d’éprouver cet outil d’aide au diagnostic sur les examens en provenance du CH de Pontarlier (Doubs). Cet essai a débouché sur la signature, en septembre 2011, d’un contrat de trois ans, pour un montant inférieur à 200.000 euros, rapporte-t-il.
Le GCS Emosist espère ainsi accroître le taux de patients bénéficiant d’une thrombolyse, de 1,6% aujourd’hui à 6% dans un premier temps, puis 10% à terme.
Par ailleurs, le système de téléexpertise neurologique, qui associe le serveur d’imagerie PDB 2000 de l’entreprise Geina, l’application Covotem Imaging de Covalia et le dossier patient IdeoNeuro de SQLI Santé, sera modifié pour interagir avec les dossiers patients des SAU concernés, ainsi qu’avec le PACS (système d’archivage et de communication de l’imagerie médicale, ndr) de McKesson, déployé dans les CH de la région depuis l’automne 2009.
Un nouveau logiciel servira de point d’accès unique aux utilisateurs de ce service régional de téléexpertise. Le coût global de ces évolutions devrait dépasser 300.000 euros.
Le GCS Emosist souhaite aussi expérimenter la téléassistance des actes d’échographie neurologique réalisés au CH de Pontarlier par des praticiens du CHU de Besançon. Une dépense supplémentaire de 50.000 euros environ serait nécessaire à la mise en œuvre de ce pilote sur une durée de six mois.
Enfin, une étude médico-économique sera commandée afin d’évaluer l’ensemble des activités de télémédecine franc-comtoises. Un autre appel d’offres paraîtra dans les prochaines semaines pour en désigner le prestataire.
En outre, un projet de prise en charge et de suivi par télémédecine des plaies chroniques a démarré en septembre 2011, de nouveau avec le choix d’une solution proposée par Covalia.
Les services de dermatologie et de diabétologie du CHU de Besançon serviront de "centres experts" à un CH, une maison de retraite et une petite structure médico-sociale ou un cabinet de ville.
Ce projet bénéficie du soutien du fonds européen pour le développement régional (Feder) et du fonds national d’aménagement et de développement du territoire (Fnadt), pour un montant total d’environ 80.000 euros.
Source : GCS Emosist et http://www.ticsante.com/show.php?page=story&id=1118
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