L'association "Gérontologie avec la Télémédecine en Limousin" (Gérontellim) projette de développer, à partir du mois d'avril, un réseau de télémédecine en gérontologie sur la région. Précisions de Jean-Claude Roncari, directeur de l’association, dans un entretien accordé à TICsanté.
Créée en août dernier, l'association Gérontellim rassemble différents professionnels de santé (gériatres, médecins traitants, gérontologues et médecins coordonnateurs d’établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes -Ehpad) autour d'une même ambition: développer un réseau de télémédecine principalement entre les Ehpad de la région, éloignés du CHU de Limoges dans un rayon de 25 à 40 km, indique Jean-Claude Roncari.
La télémédecine présente un intérêt particulier dans le domaine de la gérontologie en contribuant à renforcer la sécurité des personnes âgées dépendantes et en améliorant leur prise en charge, précise l'association dans un communiqué. Le réseau va notamment permettre d’éviter les transferts des résidents des Ehpad vers le CHU, qui peuvent parfois se révéler particulièrement traumatisants, souligne Jean-Claude Roncari.
Le réseau va dans un premier temps cibler un modèle gériatrique avec des spécialisations définies en Haute-Vienne, informe-t-il. L'idée est d'être pragmatique et de débuter l'expérimentation pour six mois, avec tout d'abord trois Ehpad (deux en Haute-Vienne et un en Corrèze) et quatre sites hospitaliers (le pôle de gérontologie, le service de soins palliatifs et le service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Limoges, ainsi que service de psychiatrie du sujet âgé du CH Esquirol). Le développement du réseau se poursuivra ensuite progressivement.
Un dispositif de visioconférence va être mis en place dans les Ehpad pour permettre la mise en relation des professionnels de santé de la structure avec le site hospitalier. Le but est d'établir un diagnostic, de prendre une décision pour un traitement ou une prise en charge et d'éviter les transferts, explique le directeur de Gérontellim. Un dispositif de rééducation fonctionnelle va être également mis en oeuvre dans une salle spécifique de l'Ehpad avec un système de caméra mobile pour suivre à distance le patient, mentionne-t-il.
Le réseau de télémédecine a pour objectif prioritaire d'améliorer le confort de vie des résidents d’Ehpad avec un accès optimisé aux consultations avancées de spécialités, déclare Jean-Claude Roncari. Les bénéfices attendus sont relatifs à un meilleur suivi des patients, des échanges facilités entre les professionnels de soins, une prise en charge plus rapide et à l’Ehpad, des hospitalisations évitées, précise le communiqué. Les caisses d’assurance maladie devraient rapidement en voir les bénéfices grâce à la diminution des transports en ambulance, mais également des hospitalisations inappropriées, note-t-il.
Parmi les difficultés rencontrées, Jean-Claude Roncari évoque le fait que certains médecins, souvent proches de la retraite, ne soient pas familiers avec ces nouvelles technologies. D'autre part, le budget pour la rémunération des praticiens est également source d’interrogations, relève-t-il. Dans le cadre expérimental, il a été décidé que la rémunération serait au coup par coup avec des tarifs basés sur ceux de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), informe-t-il. En revanche, il n'y a pas de difficultés liées au niveau d’informatisation des Ehpad. Travaillant avec le syndicat interhospitalier du Limousin (SIL), ces structures disposent déjà pour la plupart d'entre elles d'outils tels que des messageries sécurisées, informe-t-il.
Les Ehpad vont également être des centres de consultation pour des personnes âgées venues de l’extérieur, révèle le directeur de Gérontellim. Tous les patients dans un rayon de 10 km pourront ainsi utiliser le système de rééducation fonctionnelle à distance et bénéficier des dispositifs mis en place au sein de l'Ehpad. En outre, c'est un système qui se veut "ouvert" vers les infirmiers, les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, mentionne-t-il.
Source et plus : http://www.ticsante.com/
La télémédecine présente un intérêt particulier dans le domaine de la gérontologie en contribuant à renforcer la sécurité des personnes âgées dépendantes et en améliorant leur prise en charge, précise l'association dans un communiqué. Le réseau va notamment permettre d’éviter les transferts des résidents des Ehpad vers le CHU, qui peuvent parfois se révéler particulièrement traumatisants, souligne Jean-Claude Roncari.
Le réseau va dans un premier temps cibler un modèle gériatrique avec des spécialisations définies en Haute-Vienne, informe-t-il. L'idée est d'être pragmatique et de débuter l'expérimentation pour six mois, avec tout d'abord trois Ehpad (deux en Haute-Vienne et un en Corrèze) et quatre sites hospitaliers (le pôle de gérontologie, le service de soins palliatifs et le service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Limoges, ainsi que service de psychiatrie du sujet âgé du CH Esquirol). Le développement du réseau se poursuivra ensuite progressivement.
Un dispositif de visioconférence va être mis en place dans les Ehpad pour permettre la mise en relation des professionnels de santé de la structure avec le site hospitalier. Le but est d'établir un diagnostic, de prendre une décision pour un traitement ou une prise en charge et d'éviter les transferts, explique le directeur de Gérontellim. Un dispositif de rééducation fonctionnelle va être également mis en oeuvre dans une salle spécifique de l'Ehpad avec un système de caméra mobile pour suivre à distance le patient, mentionne-t-il.
Le réseau de télémédecine a pour objectif prioritaire d'améliorer le confort de vie des résidents d’Ehpad avec un accès optimisé aux consultations avancées de spécialités, déclare Jean-Claude Roncari. Les bénéfices attendus sont relatifs à un meilleur suivi des patients, des échanges facilités entre les professionnels de soins, une prise en charge plus rapide et à l’Ehpad, des hospitalisations évitées, précise le communiqué. Les caisses d’assurance maladie devraient rapidement en voir les bénéfices grâce à la diminution des transports en ambulance, mais également des hospitalisations inappropriées, note-t-il.
Parmi les difficultés rencontrées, Jean-Claude Roncari évoque le fait que certains médecins, souvent proches de la retraite, ne soient pas familiers avec ces nouvelles technologies. D'autre part, le budget pour la rémunération des praticiens est également source d’interrogations, relève-t-il. Dans le cadre expérimental, il a été décidé que la rémunération serait au coup par coup avec des tarifs basés sur ceux de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), informe-t-il. En revanche, il n'y a pas de difficultés liées au niveau d’informatisation des Ehpad. Travaillant avec le syndicat interhospitalier du Limousin (SIL), ces structures disposent déjà pour la plupart d'entre elles d'outils tels que des messageries sécurisées, informe-t-il.
Les Ehpad vont également être des centres de consultation pour des personnes âgées venues de l’extérieur, révèle le directeur de Gérontellim. Tous les patients dans un rayon de 10 km pourront ainsi utiliser le système de rééducation fonctionnelle à distance et bénéficier des dispositifs mis en place au sein de l'Ehpad. En outre, c'est un système qui se veut "ouvert" vers les infirmiers, les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, mentionne-t-il.
Source et plus : http://www.ticsante.com/
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