Deep-brain electrical stimulation has been around for awhile -- rousing folks fromcomas and helping researchers find new ways to treat OCD, depression and maybe even obesity. Now doctors are testing the so-called "brain pacemakers," on Alzheimer's patients and the results are promising, but not conclusive. After a year of treatment, six patients showed higher glucose consumption in PET scans of the learning and memory areas of the brain -- a change that is associated with increased neuron activity. Glucose metabolism typically decrease as a result of the disease. Researchers are seeking more patients for the trial, and are optimistic that the technique could one day be used to stave off some of Alzheimer's debilitating symptoms.
Source : http://www.engadget.com/2012/12/09/brain-pacemakers-show-promise-in-alzheimers-trials-might-open/
Ce blog relaie les informations sur les nouveaux usages rendus possibles grâce aux nouvelles technologies de l'information. Il traite de développements, de détection et évaluation des opportunités, de confiance numérique, d'administration électronique, de e-santé, de normes et standards, de partage de connaissance, de mobilité, d'éducation ou de formation.
dimanche 9 décembre 2012
Bitcoin-Central becomes first Bitcoin exchange licensed to operate like a bank
BitInstant may be aiming for a Bitcoin debit card, but it looks like a European Bitcoin exchange will beat it to the punch. After working with French financial regulators, Bitcoin-Central has hammered out a deal with French payment processor Acoba and France's Credit Mutuel bank to become a payment service provider, which allows it to function much like a bank. According to Bitcoin-Central, it's the first exchange of the digital currency to be licensed to operate as a bank and function within the framework of European regulations. Customers will now have funds held under their name -- rather than that of the exchange -- at Credit Mutuel and insured by theGarantie des dépôts, the French analog of the FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation). Soon, users of the service will be able to order debit cards that can use Bitcoins and Euros for purchases and cash withdrawals. Yearning for some direct deposit action? In a few months, the organization will be able to accept direct deposits and even automatically convert hard-earned cash into Bitcoins. The virtual bullion has taken its lumps, but this is a development that fans of the currency can be proud of. For more details, tap the bordering source link.
Source : http://www.engadget.com/2012/12/09/bitcoin-exchange-bitcoin-central-licensed-bank/
Source : http://www.engadget.com/2012/12/09/bitcoin-exchange-bitcoin-central-licensed-bank/
vendredi 7 décembre 2012
Newsletter du Dossier Médical Personnel
Le Dossier Médical Personnel pourrait un jour vous sauver la vie.
Pour mieux comprendre abonnez-vous à la newsletter de l'ASIP, c'est ici.
Pour mieux comprendre abonnez-vous à la newsletter de l'ASIP, c'est ici.
Médecine 2.0 avez-vous dit ?
La médecine 2.0 ou une nouvelle façon de pratiquer
La médecine 2.0 ne doit donc pas être assimilée uniquement à l’utilisation de nouvelles technologies, bien réelles, mais bien plus à un mouvement de fond dans le domaine de l’information des médecins: celui de l’évolution majeure de la relation entre le médecin, le malade et la maladie. Concrètement, il s’agit de passer du « colloque singulier » aux échanges (relation bilatérale et protégée, en confiance, du médecin et de son patient) connectés. Autrement dit, d’une relation exclusive médecin – patient à une pratique plus collective de la médecine. Cette pratique collective est permise et encouragée par l’émergence des technologies connectées : internet, forums, blogs, twitter…
Le mouvement de la médecine « 2.0 » a été enclenché par les Etats-Unis. A l’image du pionnier « sermo.com », réservé aux médecins et revendiquant plus de 125 000 membres, de « patientslikeme.com » qui avance le chiffre de 166 000 membres ou du très ambitieux «medpedia.com » soutenu par les plus grandes universités américaines, la plupart des sites spécialisés d’information médicale sont nés aux USA., Il faut toutefois distinguer ces sites d’information médicale qui fournissent de l’aide à la décision sans partager de données de santé en dehors de celles fournies par ses utilisateurs, des dossiers médicaux partagés (comme le DMP), véritables projets de santé publique qui obéissent à des contraintes de sécurité et de confidentialité très strictes pour permettre de partager des données de santé à l’échelle d’une région ou d’un Etat. Dans ce dernier cas, on parlera alors plus largement de « e-santé ».
Quoi qu’il en soit, ni l’Europe (à l’image du docteur Bertalan Meskó qui figure dans le top 25 mondial de médecins sur Twitter), ni la France ne sont en retard.
L’Ordre des médecins en pointe sur le sujet
Dans ce dernier cas, il convient de saluer l’action du Conseil national de l’Ordre des médecins qui, en dépit de la nature « conservatrice » de ses fonctions, joue un rôle de précurseur et incite les médecins à « adopter une attitude accompagnatrice, pédagogique, voire anticipatrice vis-à-vis des usages du web santé ». Il préconise notamment de :
- Mettre le web au service de la relation médecins-patients
- Contribuer à la production de l’information en santé
- Faire un usage responsable des médias sociaux numériques
- Définir le cadre d’exercice du téléconseil
- Reconnaître l’acte de conseil par téléphone ou par courriel pour un patient habituellement suivi
La version 2.0 de la médecine n’est donc pas une « autre médecine » mais une autre manière d’informer et de former ses praticiens plus collaborative, à l’image des aspirations des jeunes médecins.
Source : ASIP Santé
Biopuces chromosomiques
L'analyse cytogénétique par biopuces chromosomiques s'avère au moins aussi efficace que le caryotypage pour le diagnostic prénatal (DPN) et apporte des informations cytogénétiques supplémentaires, montre une étude américaine publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
L'analyse par biopuces chromosomiques est désormais recommandée en première ligne pour le diagnostic des enfants atteints d'anomalies congénitales structurales ou de troubles du développement neurocognitif, car elle permet d'identifier une cause génétique plus souvent que le caryotypage.
De petites études ont également suggéré l'intérêt des biopuces chromosomiques dans le DPN, rappellent Ronald Wapner du Columbia University Medical Center à New York et ses collègues. Mais on ne sait pas si cette méthode détecte de façon fiable toutes les anomalies chromosomiques diagnostiquées par le caryotypage, ni combien d'anomalies elle peut détecter en plus.
Ils ont réalisé une étude prospective de grande ampleur, auprès de 4.406 femmes enceintes ayant une indication de DPN et se présentant pour une amniocentèse ou un prélèvement de villosités choriales.
L'analyse par biopuces a repéré 100% des anomalies détectées par le caryotypage, excepté les triploïdies (17 cas détectés avec le caryotypage contre zéro) et les réarrangements équilibrés (40 cas détectés contre zéro).
Dans les échantillons au caryotype normal, l'analyse par biopuces a révélé des délétions ou duplications cliniquement pertinentes dans 6% des cas où une anomalie échographique avait été repérée et dans 1,7% des cas avec une indication standard de DPN (âge maternel avancé ou résultats du dépistage positifs).
"Ces données indiquent un bénéfice de l'analyse par biopuces chromosomiques comme partie intégrante du DPN", concluent les auteurs, prévenant toutefois qu'on ne connaît pas forcément la significativité clinique des nouvelles anomalies (les variants du nombre de copies d'un gène) détectées par l'analyse par biopuces.
Dans un éditorial, Lorraine Dugoff de l'University of Pennsylvania Perelman School of Medicine à Philadelphie estime que ces résultats soutiennent l'utilisation de l'analyse par biopuces au lieu du caryotypage lorsque des anomalies structurales ont été identifiées à l'échographie.
En revanche, lorsque le DPN est réalisé après des résultats positifs au dépistage de la trisomie 21 ou pour un âge maternel avancé, le bénéfice supplémentaire n'est pas clairement établi, considère-t-elle.
Une autre étude publiée dans le même numéro démontre également l'intérêt de l'analyse par biopuces par rapport au caryotypage dans le diagnostic des anomalies génétiques chez les bébés mort-nés.
L'étude a porté sur 532 bébés mort-nés. L'analyse par biopuces a abouti à un résultat plus souvent que le caryotypage (87,4% contre 70,5%) et a détecté plus d'anomalies génétiques (8,3% contre 5,8%).
L'analyse par biopuces a augmenté de 41,9% le nombre de diagnostics d'anomalies génétiques chez les mort-nés par rapport au caryotypage.
Source APM et NEJM, vol.367 n°23, p2175-2184 et p2185-2193
L'analyse par biopuces chromosomiques est désormais recommandée en première ligne pour le diagnostic des enfants atteints d'anomalies congénitales structurales ou de troubles du développement neurocognitif, car elle permet d'identifier une cause génétique plus souvent que le caryotypage.
De petites études ont également suggéré l'intérêt des biopuces chromosomiques dans le DPN, rappellent Ronald Wapner du Columbia University Medical Center à New York et ses collègues. Mais on ne sait pas si cette méthode détecte de façon fiable toutes les anomalies chromosomiques diagnostiquées par le caryotypage, ni combien d'anomalies elle peut détecter en plus.
Ils ont réalisé une étude prospective de grande ampleur, auprès de 4.406 femmes enceintes ayant une indication de DPN et se présentant pour une amniocentèse ou un prélèvement de villosités choriales.
L'analyse par biopuces a repéré 100% des anomalies détectées par le caryotypage, excepté les triploïdies (17 cas détectés avec le caryotypage contre zéro) et les réarrangements équilibrés (40 cas détectés contre zéro).
Dans les échantillons au caryotype normal, l'analyse par biopuces a révélé des délétions ou duplications cliniquement pertinentes dans 6% des cas où une anomalie échographique avait été repérée et dans 1,7% des cas avec une indication standard de DPN (âge maternel avancé ou résultats du dépistage positifs).
"Ces données indiquent un bénéfice de l'analyse par biopuces chromosomiques comme partie intégrante du DPN", concluent les auteurs, prévenant toutefois qu'on ne connaît pas forcément la significativité clinique des nouvelles anomalies (les variants du nombre de copies d'un gène) détectées par l'analyse par biopuces.
Dans un éditorial, Lorraine Dugoff de l'University of Pennsylvania Perelman School of Medicine à Philadelphie estime que ces résultats soutiennent l'utilisation de l'analyse par biopuces au lieu du caryotypage lorsque des anomalies structurales ont été identifiées à l'échographie.
En revanche, lorsque le DPN est réalisé après des résultats positifs au dépistage de la trisomie 21 ou pour un âge maternel avancé, le bénéfice supplémentaire n'est pas clairement établi, considère-t-elle.
Une autre étude publiée dans le même numéro démontre également l'intérêt de l'analyse par biopuces par rapport au caryotypage dans le diagnostic des anomalies génétiques chez les bébés mort-nés.
L'étude a porté sur 532 bébés mort-nés. L'analyse par biopuces a abouti à un résultat plus souvent que le caryotypage (87,4% contre 70,5%) et a détecté plus d'anomalies génétiques (8,3% contre 5,8%).
L'analyse par biopuces a augmenté de 41,9% le nombre de diagnostics d'anomalies génétiques chez les mort-nés par rapport au caryotypage.
Source APM et NEJM, vol.367 n°23, p2175-2184 et p2185-2193
lundi 19 novembre 2012
Dossier pharmaceutique (DP) : publication du décret permettant le déploiement en établissement de santé
Le décret permettant le déploiement du Dossier Pharmaceutique (DP) auprès des Pharmacies à Usage Interne des établissements de santé est paru officiellement le 7 octobre 2012. Aboutissement d’une expérimentation débutée en 2010, il permettra aux pharmacies hospitalières, sous réserve de l’accord du patient, de pouvoir partager l’information sur les traitements délivrés avec les officines de ville et réciproquement.
S’inscrivant dans une politique plus globale de la prise en charge médicamenteuse, le DP est un dossier électronique réservé aux professionnels qui recense, pour chaque bénéficiaire de l'assurance maladie qui le souhaite, tous les médicaments qui lui ont été délivrés au cours des quatre derniers mois. Il permet ainsi d’éviter les risques d’interaction entre médicaments et traitements redondants. A l’exception des établissements participant à l’expérimentation, le DP était déployé jusqu’ici uniquement en officine de ville.
Rappelons que le DP doit à l'avenir alimenter le Dossier Médical Personnel (DMP) lancé en 2010, conformément à la loi. Une vision plus globale de la santé du patient deviendra ainsi une réalité au service de la coordination des soins.
S’inscrivant dans une politique plus globale de la prise en charge médicamenteuse, le DP est un dossier électronique réservé aux professionnels qui recense, pour chaque bénéficiaire de l'assurance maladie qui le souhaite, tous les médicaments qui lui ont été délivrés au cours des quatre derniers mois. Il permet ainsi d’éviter les risques d’interaction entre médicaments et traitements redondants. A l’exception des établissements participant à l’expérimentation, le DP était déployé jusqu’ici uniquement en officine de ville.
Rappelons que le DP doit à l'avenir alimenter le Dossier Médical Personnel (DMP) lancé en 2010, conformément à la loi. Une vision plus globale de la santé du patient deviendra ainsi une réalité au service de la coordination des soins.
Des textes qui ponctuent le déploiement du DP dans les établissements de santé Depuis le 29 décembre 2011, l’article L. 1111-23 du Code de la santé publique prévoit que les pharmaciens exerçant dans une pharmacie à usage intérieur (PUI) peuvent, dans les mêmes conditions que les pharmaciens d’officine, consulter et alimenter le DP. Avec la publication du décret n° 2012-1131 du 5 octobre 2012 relatif à la consultation et à l'alimentation du dossier pharmaceutique par les pharmaciens exerçant dans les pharmacies à usage intérieur, le DP dans les PUI se concrétise. |
SOURCE : ASIP SANTE
Dossier unique d'admission en EHPAD
A compter du 1er juin 2012, un modèle unique de dossier est utilisé pour les demandes d’admission des personnes âgées en EHPAD
Simplification des procédures d’admission en EHPAD
Sont parus au Journal Officiel du 17 avril 2012un décret et un arrêté instaurant un dossier unique de demande d’admission des personnes âgées en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
- Décret n° 2012-493 du 13 avril 2012 relatif au dossier de demande d'admission dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
- Arrêté du 13 avril 2012 fixant le modèle de dossier de demande d'admission dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes prévu par l'article D. 312-155-1 du code de l'action sociale et des familles
Ces textes prévoient qu'un modèle unique de dossier sert pour les demandes d’admission en EHPAD, que ce soit pour les informations administratives ou les informations médicales.
Pour les quelques régions ou départements ayant déjà mis en place un dossier unique, un délai supplémentaire d’un an leur permettra d’adapter leurs systèmes d’information.
Ce dossier unique s’inscrit dans le cadre de l’instance permanente de simplification administrative de l’exercice des médecins libéraux, installée en février 2011.
Il a été élaboré en concertation, notamment, avec les représentants des médecins libéraux, des médecins hospitaliers, des médecins coordonnateurs, de l’Ordre des médecins, des usagers, des fédérations et des directeurs d’EHPAD, des collectivités territoriales. Plusieurs régions ont déjà testé cette mesure qui facilitera les formalités pour les familles.
Chaque année, ce seront donc environ 225 000 admissions qui pourront bénéficier de cette simplification.
Pour prévenir la fracture numérique en santé
Poursuivant ses missions régionales d’intérêt collectif, Alsace e-santé, en totale complicité avec l’ARS, a entrepris la construction de l’environnement numérique des établissements et des professionnels de santé. Il ne s’agit pas d’un avenir de science-fiction ou d’une improbable utopie numérique, mais bel et bien de nos outils de travail de demain matin. Ceux dont chacun se demandera bientôt comment il pu s’en passer si longtemps. Des outils qui ont vocation à révolutionner rapidement nos organisations médicales, et les rapports entre professionnels, au même titre que les messageries électroniques ont bouleversé notre travail quotidien.
C’est, au premier rang, le DMP qui affranchit déjà les professionnels de santé d’un gigantesque travail d’adressage, de recherche, de classement et de gestion documentaire. Son alimentation et son utilisation
quotidienne permet à tous les intervenants une rapidité, une fiabilité, et une sécurité inégalées dans l’accès à l’information médicale.
Sous le label générique de télémédecine, les professionnels verront se développer des outils performants où la voix, les données, et l’image s’échangeront en direct à des fins d’expertise, de conseil, ou d’aide au
diagnostic. Toutes les déclinaisons de la télémédecine seront bientôt disponibles dans notre région : télé-expertise, télé-AVC, téléconsultations, télédiagnostic, téléradiologie. L’utilisation de ces outils portera
en elle l’ardente obligation d’une collaboration accrue entre professionnels de santé.
A l’instar des PACS ou des serveurs de biologie qui fonctionnent déjà dans les établissements les plus importants, la mise à disposition d’outils puissants et universels permettant de consulter, de stocker et d’échanger simplement de l’imagerie médicale ou des résultats de biologie facilitera le travail des professionnels de santé et sécurisera la prise en charge des patients.
De tels outils, en relation avec le DMP, devraient éliminer les redondances et les itérations de prescriptions liées aux fréquentes ruptures de continuité dans les transmissions de l’information médicale sur papier qui caractérisent nos pratiques actuelles.
Ainsi que le démontre l’outil Trajectoire qui facilite la coordination entre établissements prestataires ou adresseurs dans le secteur des Soins de Suite et de Réadaptation, les professionnels du médico-social ont
aussi tout à gagner des fonctionnalités que leur offrira un système d’information régional, disponible, partagé et sécurisé.
Ces révolutions technologiques, jusqu’ici accessibles surtout aux grandes structures hospitalières, publiques ou privées, vont pouvoir être déployées au niveau régional, et mises à la disposition de tous les acteurs alsaciens des secteurs sanitaire et médico-social grâce à l’action d’Alsace e-santé. Cette mission est essentielle dans la mesure où le risque n’est pas nul de voir s’établir une véritable fracture numérique entre les acteurs de proximité et les structures sanitaires les plus importantes.
Pour réaliser ces projets ambitieux d’intérêt général, promus et financés par l’ARS, et pour prévenir le risque d’une fracture numérique dommageable aux malades, Alsace e-santé a besoin de l’engagement résolu de tous les talents et de toutes les énergies. Y compris les vôtres !
Par M. JEAN-FRANçOIS LANOT, Directeur général adjoint des HUS
vendredi 16 novembre 2012
Dans quels établissements de santé mon Dossier Médical Personnel peut-il être utilisé ?
Démarré en 2011 dans 4 régions (Alsace, Aquitaine, Franche-Comté et Picardie), le Dossier Médical Personnel (DMP) se déploie progressivement partout en France.
Vous pouvez dès à présent demander la création de votre DMP, lors d'une consultation ou d'une admission au sein d'un des établissements de santé indiqués sur la carte ci-dessous.
La carte indique pour chaque région la liste des établissements utilisant le DMP.
C'est ici : http://www.dmp.gouv.fr/nb-es-par-region
Une connexion simple et sécurisée au Dossier Médical Personnel
Le Dossier Médical Personnel (DMP) est un grand projet de société qui concerne l’ensemble de la population et mobilise tous les acteurs de santé. Le DMP constitue un outil de partage dans lequel sont ajoutés des documents produits par les logiciels métier et jugés utiles à la coordination des soins. Dans ce contexte, la connexion au DMP constitue un enjeu réglementaire, stratégique, organisationnel et économique pour les établissements de santé.
Une connexion simple et sécurisée au DMP
Cette priorité est au cœur des activités d’acteurs technologiques, travaillant pour une santé connectée, tels qu’InterSystems, éditeur leader dans le domaine de la santé et GFI, acteur de référence des services informatiques.
Les clients déjà utilisateurs de la solution EAI/ESB Ensemble d’InterSystems souhaitaient se connecter au Dossier Médical Personnel sans rajouter une « brique » à leur système, et en restant fidèles à leur logique d’urbanisation de leur SI.
Les scénarios d’échanges de l’ASIP reposant sur des standards internationaux bien maitrisés par InterSystems, c’est donc naturellement qu’InterSystems Ensemble a été enrichi des différents connecteurs et scénarios d’échange sécurisés nécessaires au DMP.
La facilité d’installation d’Ensemble, sa souplesse de connexion aux applications, sa maitrise des normes santé, et sa compacité et ‘administration zéro’, ont fait germé l’idée d’une DMP BOX, dans une approche ‘packagée’ permettant facilement de se connecter au DMP.
Il fallait trouver le partenaire capable de la commercialiser, mais également d’assurer l’installation et le service à travers toute la France avec des représentations régionales.
Les clients déjà utilisateurs de la solution EAI/ESB Ensemble d’InterSystems souhaitaient se connecter au Dossier Médical Personnel sans rajouter une « brique » à leur système, et en restant fidèles à leur logique d’urbanisation de leur SI.
Les scénarios d’échanges de l’ASIP reposant sur des standards internationaux bien maitrisés par InterSystems, c’est donc naturellement qu’InterSystems Ensemble a été enrichi des différents connecteurs et scénarios d’échange sécurisés nécessaires au DMP.
La facilité d’installation d’Ensemble, sa souplesse de connexion aux applications, sa maitrise des normes santé, et sa compacité et ‘administration zéro’, ont fait germé l’idée d’une DMP BOX, dans une approche ‘packagée’ permettant facilement de se connecter au DMP.
Il fallait trouver le partenaire capable de la commercialiser, mais également d’assurer l’installation et le service à travers toute la France avec des représentations régionales.
GFI travaillant en étroite collaboration avec l’ASIP Santé (L’agence des systèmes d’information partagés de santé), agence gouvernementale en charge du projet DMP, c’est assez naturellement que le partenariat s’est conclut entre ces 2 acteurs du monde de la santé, afin de proposer une solution clés en main.
Une offre packagée clés en main
La DMP Box est une offre packagée permettant à tout établissement de santé d’assurer la compatibilité de son SIH à moindre coût et avec le minimum d’impact sur son système d’information en place, grâce à un collecteur doté de l’agrément « DMP comptabilité ». La DMP Box est un point d’échange unique s’appuyant sur un collecteur qui permet vraiment à l’hôpital de réellement connecter son système d’information au DMP, et non pas de connecter ‘n applications’ indépendantes sans coordination réelle ou supervision. La DMP Box centralise les flux et gère la communication avec le DMP et permet bien d’autres choses (récupération de l’INS si besoin, supervision, alertes,…).
La DMP Box permet de connecter n’importe quel établissement de santé au DMP de façon économique et sécurisée, et ce quels que soient les applications et les systèmes d’exploitation installés en interne. Une analyse préalable est faite pour préparer au mieux la mise en œuvre, la DMP Box étant proposée à un prix très serré.
La DMP Box est surtout conçue comme une offre clés en main qui s’installe en quelques jours afin de répondre rapidement et simplement à l’incitation forte des établissements hospitaliers de communiquer les informations médicales au dossier médical national.
La DMP Box permet de connecter n’importe quel établissement de santé au DMP de façon économique et sécurisée, et ce quels que soient les applications et les systèmes d’exploitation installés en interne. Une analyse préalable est faite pour préparer au mieux la mise en œuvre, la DMP Box étant proposée à un prix très serré.
La DMP Box est surtout conçue comme une offre clés en main qui s’installe en quelques jours afin de répondre rapidement et simplement à l’incitation forte des établissements hospitaliers de communiquer les informations médicales au dossier médical national.
Annoncée à l’occasion du salon HIT 2012, la DMP Box comprend le logiciel, le service, la formation et le SAV. Le package global est proposé à un prix très étudié pour permettre à tous les établissements de connecter leur SIH au DMP rapidement.
Source : http://www.intersystems.fr/page/fr/communique_dmp_box.html
lundi 12 novembre 2012
Prorogation de L’Infrastructure de Gestion de Clés des cartes CPS
Afin d’accompagner la mise en œuvre de la stratégie d’urbanisation des systèmes d’information partagés de Santé et notamment sa dimension sécuritaire, une adaptation de l’offre de produits de certification est en cours de préparation par l’ASIP-Santé.
Une nouvelle Infrastructure de Gestion de Clés (IGC), « l’IGC-Santé », doit prendre, à moyen terme, la relève des IGC actuelles : IGC-CPS2bis et IGC-CPS2ter.
L’Infrastructure de Gestion de Clés des cartes CPS, « l’IGC-CPS2ter », qui émet l’ensemble des certificats (signature et authentification) embarqués dans les CPS, expire normalement fin 2014.
En attendant la disponibilité de la nouvelle offre de produits de certification, l’ASIP-Santé a décidé de proroger l'IGC des cartes CPS (IGC-CPS2ter) jusqu’à fin 2020.
La prorogation de l’IGC-CPS2ter ne change rien au contenu applicatif des cartes CPx.
Cette opération technique permet d’assurer la continuité de service durant la construction de la nouvelle offre de certification de l’ASIP-Santé.
Certaines applications peuvent toutefois être impactées par cette prorogation. L’ASIP Santé a rédigé un document qui décrit la problématique pour les différents cas d’usage de la CPS et qui propose des solutions permettant une migration contrôlée tout en assurant la continuité des services : ce document est disponible ci-dessous (ASIPSanté - Prorogation IGC-CPS2ter - Impacts applications CPS - V 1.0).
A partir de fin novembre 2012, l’ASIP Santé émettra à nouveau les cartes CPS3 avec une durée de validité nominale de 3 ans. La date d’expiration dépassera donc fin 2014, la date de fin de validité des certificats racine de l’IGC-CPS2ter. Vous voudrez donc bien vérifier la conformité de vos solutions ou applications logicielles avec les contraintes exprimées dans le document cité ci-dessus.
En attendant la disponibilité de la nouvelle offre de produits de certification, l’ASIP-Santé a décidé de proroger l'IGC des cartes CPS (IGC-CPS2ter) jusqu’à fin 2020.
La prorogation de l’IGC-CPS2ter ne change rien au contenu applicatif des cartes CPx.
Cette opération technique permet d’assurer la continuité de service durant la construction de la nouvelle offre de certification de l’ASIP-Santé.
Certaines applications peuvent toutefois être impactées par cette prorogation. L’ASIP Santé a rédigé un document qui décrit la problématique pour les différents cas d’usage de la CPS et qui propose des solutions permettant une migration contrôlée tout en assurant la continuité des services : ce document est disponible ci-dessous (ASIPSanté - Prorogation IGC-CPS2ter - Impacts applications CPS - V 1.0).
A partir de fin novembre 2012, l’ASIP Santé émettra à nouveau les cartes CPS3 avec une durée de validité nominale de 3 ans. La date d’expiration dépassera donc fin 2014, la date de fin de validité des certificats racine de l’IGC-CPS2ter. Vous voudrez donc bien vérifier la conformité de vos solutions ou applications logicielles avec les contraintes exprimées dans le document cité ci-dessus.
Afin de vous aider à effectuer vos investigations complémentaires, nous vous proposons les moyens techniques suivants :
- Vous pouvez télécharger un ensemble de composants techniques, tels que les nouvelles chaînes de certification racine prorogées, des utilitaires d’installation et des documentations d’accompagnement : pour accéder à ces composants techniques, cliquez sur le sous-menu "Composants Techniques" dans le bloc "LES SERVICES CPS" item "Prorogation IGC-CPS2ter".
- Vous pouvez obtenir des cartes CPS de TEST contenant des certificats prorogés pour effectuer des tests pratiques : pour commander ces cartes de TEST, cliquez sur le sous-menu "Cartes de Test prorogées" dans le bloc "LES SERVICES CPS" item "Prorogation IGC-CPS2ter".
Note :
Des mises à jour des documents et composants techniques peuvent être publiées en cas de retours terrain nécessitant des compléments ou des précisions. Pour en être informé, vous pouvez vous abonner au fil RSS situé en haut de la page.
Fichier associé : https://docs.google.com/open?id=1oi5AYazcN_WJyCt8E14-5leR-7tojfvmG0U0waYibR8OC1KWB3X1zd5B19xJ
Des mises à jour des documents et composants techniques peuvent être publiées en cas de retours terrain nécessitant des compléments ou des précisions. Pour en être informé, vous pouvez vous abonner au fil RSS situé en haut de la page.
Fichier associé : https://docs.google.com/open?id=1oi5AYazcN_WJyCt8E14-5leR-7tojfvmG0U0waYibR8OC1KWB3X1zd5B19xJ
dimanche 11 novembre 2012
Parcours de santé des personnes âgées
Une dizaine de territoires pourraient être retenus pour les expérimentations sur les parcours de santé des personnes âgées prévues par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2013.
Le PLFSS 2013, actuellement examiné au Sénat, prévoit à l'article 41 des expérimentations plus larges que celles déjà prévues par le PLFSS 2012. Elles visent à fluidifier le parcours de santé des personnes âgées de plus de 75 ans, notamment au moyen de nombreuses dérogations tarifaires.
Les projets seraient expérimentés sur une durée de cinq ans maximum dans "quelques territoires choisis au niveau national", prévoit le texte à ce stade. Leur périmètre géographique serait défini par arrêté, de même que le cahier des charges des expérimentations.
Les fédérations d'établissements participent aux quatre ateliers du comité de pilotage des expérimentations
Le mode de désignation des territoires pilotes n'avait pas encore été abordé lors des ateliers. Il semble probable que, comme en 2012, des agences régionales de santé (ARS) soient d'abord choisies, après dépôt de candidature, pour participer aux expérimentations.
Les conseils généraux seront "peut-être" inclus dans cette démarche. On s'interroge sur la capacité des ARS à "déclencher, par la simple désignation, le volontarisme partagé nécessaire au niveau du terrain".
Les expérimentations, pour réussir, devraient s'appuyer sur un "biotope" harmonieux entre les professionnels libéraux et les secteurs médico-social et hospitalier.
Lors de l'examen du PLFSS à l'Assemblée nationale, les députés ont permis aux structures d'aide à domicile de participer aux expérimentations.
La taille opportune des futurs territoires fait encore débat au sein du comité de pilotage, certains participants plaidant pour l'échelle d'un bassin de vie, et d'autres pour celle d'un territoire de santé, a-t-il rapporté à l'APM en marge de la table ronde. Il s'est dit favorable à ce que cette taille ne soit pas trop importante.
La possibilité de retenir une dizaine de projets a été "évoquée" en comité de pilotage, ainsi que la participation potentielle de quatre ou cinq ARS.
S'agissant des 11 projets retenus dans le cadre du PLFSS 2012, dits "article 70", les conventions entre les ARS, les porteurs de projets et les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) ont "quasiment toutes été signées", mais les crédits sont encore "dans les CPAM", a-t-elle affirmé.
Ces sommes devraient permettre aux porteurs de projet d'accélérer des actions déjà entreprises, par exemple en recrutant une infirmière ou un médecin qui manquaient.
Source : APM International
Les projets seraient expérimentés sur une durée de cinq ans maximum dans "quelques territoires choisis au niveau national", prévoit le texte à ce stade. Leur périmètre géographique serait défini par arrêté, de même que le cahier des charges des expérimentations.
Les fédérations d'établissements participent aux quatre ateliers du comité de pilotage des expérimentations
Le mode de désignation des territoires pilotes n'avait pas encore été abordé lors des ateliers. Il semble probable que, comme en 2012, des agences régionales de santé (ARS) soient d'abord choisies, après dépôt de candidature, pour participer aux expérimentations.
Les conseils généraux seront "peut-être" inclus dans cette démarche. On s'interroge sur la capacité des ARS à "déclencher, par la simple désignation, le volontarisme partagé nécessaire au niveau du terrain".
Les expérimentations, pour réussir, devraient s'appuyer sur un "biotope" harmonieux entre les professionnels libéraux et les secteurs médico-social et hospitalier.
Lors de l'examen du PLFSS à l'Assemblée nationale, les députés ont permis aux structures d'aide à domicile de participer aux expérimentations.
La taille opportune des futurs territoires fait encore débat au sein du comité de pilotage, certains participants plaidant pour l'échelle d'un bassin de vie, et d'autres pour celle d'un territoire de santé, a-t-il rapporté à l'APM en marge de la table ronde. Il s'est dit favorable à ce que cette taille ne soit pas trop importante.
La possibilité de retenir une dizaine de projets a été "évoquée" en comité de pilotage, ainsi que la participation potentielle de quatre ou cinq ARS.
S'agissant des 11 projets retenus dans le cadre du PLFSS 2012, dits "article 70", les conventions entre les ARS, les porteurs de projets et les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) ont "quasiment toutes été signées", mais les crédits sont encore "dans les CPAM", a-t-elle affirmé.
Ces sommes devraient permettre aux porteurs de projet d'accélérer des actions déjà entreprises, par exemple en recrutant une infirmière ou un médecin qui manquaient.
Source : APM International
En Italie : La télésurveillance des défibrillateurs implantables coût-efficace
La télésurveillance des défibrillateurs implantables chez les insuffisants cardiaques est associée à une réduction des événements cardiaques et à une réduction des coûts et se montre ainsi coût-efficace, selon une étude italienne présentée lundi au congrès de l'International Society for Pharmacoeconomics Outcomes Research (ISPOR) à Berlin.
Ce travail est basé sur les données de l'étude EVOLVO dans laquelle 200 insuffisants cardiaques ont été implantés avec un défibrillateur et la moitié ont bénéficié de la surveillance à distance. Ils ont été suivis durant 16 mois.
La télésurveillance a permis de diminuer de 36% le taux d'admissions aux urgences ou de consultations en urgence liées à un événement cardiaque ou au défibrillateur. Il y a eu 0,59 événement par patient et par an avec la télésurveillance et 0,93 événement par patient et par an avec le suivi classique.
La télésurveillance a également permis de diminuer de 23% le taux d'utilisations du système de santé (4,4 événements par patient et par an contre 5,7 événements par patient et par an).
Le coût global par patient s'élevait à 1.962,8 euros avec la télésurveillance et 2.130 euros pour le suivi classique.
Une amélioration de 0,065 année de vie ajustée sur la qualité de vie (QALY) a également été obtenue grâce au suivi à distance du défibrillateur.
La télésurveillance était donc coût-efficace et permettait même de réduire les coûts pour le P. Zanaboni de l'hôpital universitaire de Milan
Source : APM international
La télésurveillance a permis de diminuer de 36% le taux d'admissions aux urgences ou de consultations en urgence liées à un événement cardiaque ou au défibrillateur. Il y a eu 0,59 événement par patient et par an avec la télésurveillance et 0,93 événement par patient et par an avec le suivi classique.
La télésurveillance a également permis de diminuer de 23% le taux d'utilisations du système de santé (4,4 événements par patient et par an contre 5,7 événements par patient et par an).
Le coût global par patient s'élevait à 1.962,8 euros avec la télésurveillance et 2.130 euros pour le suivi classique.
Une amélioration de 0,065 année de vie ajustée sur la qualité de vie (QALY) a également été obtenue grâce au suivi à distance du défibrillateur.
La télésurveillance était donc coût-efficace et permettait même de réduire les coûts pour le P. Zanaboni de l'hôpital universitaire de Milan
Source : APM international
vendredi 26 octobre 2012
Le DMP en chiffre : au service des citoyens
au 19 octobre 2012
| 222 249 patients disposent d’un DMP
| 439 836 documents alimentent les DMP
|Activité DMP par région
jeudi 25 octobre 2012
Télémédecine : Analyse de Yannick Le Guen, sous-directeur du pilotage de la performance des acteurs de l’offre de soins à la Direction générale de l’offre des soins (DGOS)
A ce jour, "250 projets de télémédecine ont été recensés par la DGOS, dont 113 prennent en charge les patients", a listé en préambule de son intervention Yannick Le Guen. Parmi les projets les plus matures: la permanence des soins en imagerie, la prise en charge de l’AVC (Accident vasculaire cérébral), la santé des personnes détenues, les maladies chroniques, ainsi que les soins en structure médico-sociale et HAD (Hospitalisation à domicile).
La télémédecine en est à sa deuxième phase du plan national, qui réside dans l’accompagnement financier des projets pilote, assuré par:
- le FMESPP (Fonds de Modernisation des Etablissement de Santé Publics et Privés) 2011 à hauteur de 26 millions d’euros fléchés sur la télémédecine, dont 14,4 millions d’euros répartis sur l’ensemble des régions et 11,6 millions attribués à 13 ARS pour l’AVC ;
- l’appel à projets de l’Asip à hauteur de 5,8 millions d’euros ciblés sur 5 projets et sur 3 ans (2011-2013) ;
- le FIL (Fond d’intervention régional) 2012 à hauteur de 26 millions d’euros dont 5 millions fléchés sur les projets pilote.
"La DGOS, rappelle Yannick Le Guen, a décidé en mars dernier de permettre à huit projets de télémédecine de bénéficier de cet accompagnement spécifique: trois projets portant sur l’AVC (ARS Bourgogne, Nord-Pas-de-Calais et Franche Comté), trois autres sur la permanence des soins en imagerie (ARS Pays-de-Loire, Lorraine et Picardie) et deux projets concernant la santé des personnes détenues (ARS Ile-de-France et Midi-Pyrénées)".
Un certain nombre de problématiques liées à ces trois projets les plus matures ont été toutefois repérées par la DGOS.
Dans l’AVC, en phase de montée en charge des projets, il est observé "un faible volume d’activité et un fonctionnement sans modèle économique viable: les acteurs privilégient le projet médical et ses aspects organisationnels aux aspects financiers et ont donc besoin d’un soutien méthodologique", rapporte le sous-directeur. En outre, il n’y a pas toujours de régulation en termes d’apports et de consommations des ressources (les neurologues), sans compter les pertes d’activités et de recettes, ajoute-t-il.
Concernant la permanence des soins en imagerie, celle-ci se trouve dans "un contexte d’augmentation de la demande d’examens et de pénurie et/ou d’inégale répartition des radiologues sur le territoire, nécessitant de privilégier le recours aux ressources locales", relate-t-il.
Quant aux soins aux détenus, la plus forte problématique constatée a trait au "faible volume de consultations assurées par des spécialistes", alors que les besoins sont importants, commente Yannick Le Guen.
Selon lui, l’un des principaux enjeux de l’accompagnement de ces projets est d’en étudier les aspects médico-économiques pour en faciliter la mise en œuvre et en dégager des modèles économiques, pérennes, reproductibles et compatibles avec une augmentation croissante des volumes d’actes réalisés. Toutefois, "dans un contexte de contrainte budgétaire, la télémédecine ne doit pas être une source d’augmentation des dépenses non justifiée", souligne-t-il.
En outre, estime-t-il, "la valeur ajoutée d’une prise en charge par télémédecine, par rapport à une prise en charge classique, ne peut se déduire que de l’analyse d’une organisation performante, reposant sur des protocoles de prise en charge préalablement validés. Or les évaluations médico-économiques de projets de télémédecine réalisés en France sont à ce stade peu nombreuses et rarement fondées sur une méthodologie éprouvée".
Dans le secteur ambulatoire, l’absence de modèle de financement constitue l’un des principaux freins au développement de la télémédecine. Il faut donc "encadrer et réguler l’exercice de la télémédecine en adoptant un système financier cohérent", suggère-t-il.
Un des modèles économiques envisagés serait de "mettre en place une rémunération adaptée au niveau national, s’appuyant sur le binôme paiement à l’acte/paiement au forfait", comme cela commence à être instauré à l’étranger, propose pour sa part Mathilde Reynaudi, chargée de mission au département Questions sociales du Centre d’analyse stratégique, intervenue lors de ce Carrefour de la télésanté.
Pour améliorer la prise en charge, une dizaine de modules d’accompagnement transversal ont été déterminés, parmi lesquels l’établissement de recommandations et de guides de bonnes pratiques, sur différents axes tels qu’organisationnels et financiers, avec un pilotage assuré par des membres de l’Anap, l’Asip santé, la HAS et la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale).
Source : TICsanté
Midi-Pyrénées : télémédecine en EHPAD
Pour assurer un meilleur suivi des personnes âgées vivant en Ehpad (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), au sein de structures très hétérogènes les unes par rapport aux autres, il devient primordial d'optimiser le parcours de soin. Dans un tel contexte, la téléconsultation apparaît comme l'une des solutions viables et reproductibles à développer.
Le Dr Pierre Rumeau, conseiller médical du GCS télésanté Midi-Pyrénées décrit le dispositif d'évaluation et de suivi des personnes âgées en Ehpad par téléconsultation et télé-expertise, en Midi-Pyrénées.
Ce dispositif est conforme aux orientations définies par le plan régional de télémédecine validé par l'Agence régionale de santé (ARS), rappelle-t-il. Il rend possible l'évaluation neuro-psychologique à distance et l'instauration d'une réelle relation thérapeutique, malgré le caractère potentiellement désagréable de ce type de consultation pour le patient.
"Il s'agit de télémédecine réalisée avec des personnes âgées présentant des troubles cognitifs, et qui doivent subir une évaluation neuro-psychologique", parfois difficile pour eux. "Malgré cela, on obtient une excellente acceptation", se félicite le Dr Rumeau.
La région comprend 2.000 structures très hétérogènes en termes de statuts juridiques, administrations, populations et modes de fonctionnement. Un certain nombre d'études ont donc été réalisées pour caractériser les Ehpad et cibler le type de besoins des différents établissements en matière de soin, qu'il s'agisse des fausses urgences, des avis médicaux spécialisés, des dépistages cognitifs, des troubles du comportement et des plaies.
Les établissement ont été caractérisés sur la base de différents critères, tels que les niveaux de GIR (la dépendance) et de pathos (la quantité de maladies).
Il a fallu "respecter l'organisation graduée des soins" dans la mise en place du dispositif de télémédecine. Le médecin traitant est à l'origine de la demande de téléconsultation au sein de l'Ehpad. S'il gère seul les questions de spécialité, il délègue au médecin coordonnateur les cas de troubles du comportement et à l’infirmière référente ceux concernant les plaies.
Le médecin coordonnateur est chargé de la qualité du soin. Il délègue au "relais local de télémédecine", qui peut être une infirmière ou un personnel administratif, chargé de prendre les rendez-vous; de même, il coordonne et accompagne le patient au dispositif de télémédecine pour la téléconsultation.
Le premier niveau de réponse est celui du bassin de santé. Un gériatre référent est présent dans chaque bassin. Il répond à la demande ou l'oriente vers le deuxième niveau de réponse, qui est celui du gérontopôle, poursuit Pierre Rumeau. Le gérontopôle regroupe tous les gériatres référents de Midi-Pyrénées, ainsi que des psychiatres, qui mettent leurs "compétences pointues" à la disposition de toute la région, souligne-t-il.
Un praticien pourra être "à la fois gériatre référent de bassin et référent sur les plaies, la psychiatrie du sujet âgé ou encore les troubles du comportement", cite en exemple le médecin. En outre, un coordonnateur gérontopôle assiste le médecin coordonnateur, reçoit les appels téléphoniques et met en relation patients et médecins, décrit-il.
Ce dispositif est pour l'instant soutenu par un financement spécifique de l'ARS, mais le suivi d'activité devrait permettre à terme sa valorisation, note le Dr Rumeau, tout en précisant qu'"il faudra un jour que la sécurité sociale finisse par appliquer la loi et que cela se fasse dans le cadre de la convention".
Les retours d'activité partiels témoignent des différentes activités des centres hospitaliers. Le Centre Hospitalier Ariège Couserans (CHAC) a communiqué avec des Ehpad en visioconférence et avec le CHU dans la cadre de réunions de consultations pluridisciplinaires, rapporte le conseiller médical. Le pôle gériatrie du CHU de Toulouse a, quant à lui, communiqué également avec des Ehpad, mais rarement en visioconférence, la majorité des communications étant asynchrones.
Le système d'information (SI) télémédecine est alors utilisé pour envoyer les données, puis la discussion des cas se déroule par téléphone, sur rendez-vous et sur le serveur enregistré.
Ce dispositif est conforme aux orientations définies par le plan régional de télémédecine validé par l'Agence régionale de santé (ARS), rappelle-t-il. Il rend possible l'évaluation neuro-psychologique à distance et l'instauration d'une réelle relation thérapeutique, malgré le caractère potentiellement désagréable de ce type de consultation pour le patient.
"Il s'agit de télémédecine réalisée avec des personnes âgées présentant des troubles cognitifs, et qui doivent subir une évaluation neuro-psychologique", parfois difficile pour eux. "Malgré cela, on obtient une excellente acceptation", se félicite le Dr Rumeau.
La région comprend 2.000 structures très hétérogènes en termes de statuts juridiques, administrations, populations et modes de fonctionnement. Un certain nombre d'études ont donc été réalisées pour caractériser les Ehpad et cibler le type de besoins des différents établissements en matière de soin, qu'il s'agisse des fausses urgences, des avis médicaux spécialisés, des dépistages cognitifs, des troubles du comportement et des plaies.
Les établissement ont été caractérisés sur la base de différents critères, tels que les niveaux de GIR (la dépendance) et de pathos (la quantité de maladies).
Il a fallu "respecter l'organisation graduée des soins" dans la mise en place du dispositif de télémédecine. Le médecin traitant est à l'origine de la demande de téléconsultation au sein de l'Ehpad. S'il gère seul les questions de spécialité, il délègue au médecin coordonnateur les cas de troubles du comportement et à l’infirmière référente ceux concernant les plaies.
Le médecin coordonnateur est chargé de la qualité du soin. Il délègue au "relais local de télémédecine", qui peut être une infirmière ou un personnel administratif, chargé de prendre les rendez-vous; de même, il coordonne et accompagne le patient au dispositif de télémédecine pour la téléconsultation.
Le premier niveau de réponse est celui du bassin de santé. Un gériatre référent est présent dans chaque bassin. Il répond à la demande ou l'oriente vers le deuxième niveau de réponse, qui est celui du gérontopôle, poursuit Pierre Rumeau. Le gérontopôle regroupe tous les gériatres référents de Midi-Pyrénées, ainsi que des psychiatres, qui mettent leurs "compétences pointues" à la disposition de toute la région, souligne-t-il.
Un praticien pourra être "à la fois gériatre référent de bassin et référent sur les plaies, la psychiatrie du sujet âgé ou encore les troubles du comportement", cite en exemple le médecin. En outre, un coordonnateur gérontopôle assiste le médecin coordonnateur, reçoit les appels téléphoniques et met en relation patients et médecins, décrit-il.
Ce dispositif est pour l'instant soutenu par un financement spécifique de l'ARS, mais le suivi d'activité devrait permettre à terme sa valorisation, note le Dr Rumeau, tout en précisant qu'"il faudra un jour que la sécurité sociale finisse par appliquer la loi et que cela se fasse dans le cadre de la convention".
Les retours d'activité partiels témoignent des différentes activités des centres hospitaliers. Le Centre Hospitalier Ariège Couserans (CHAC) a communiqué avec des Ehpad en visioconférence et avec le CHU dans la cadre de réunions de consultations pluridisciplinaires, rapporte le conseiller médical. Le pôle gériatrie du CHU de Toulouse a, quant à lui, communiqué également avec des Ehpad, mais rarement en visioconférence, la majorité des communications étant asynchrones.
Le système d'information (SI) télémédecine est alors utilisé pour envoyer les données, puis la discussion des cas se déroule par téléphone, sur rendez-vous et sur le serveur enregistré.
Source : TICsanté
Une nouvelle version du guide du bon usage des examens d'imagerie médicale sera disponible en janvier 2013
Une nouvelle version du guide du bon usage des examens d'imagerie médicale sera disponible en janvier 2013, a annoncé la Société française de radiologie).
Il s'agit d'une refonte complète des recommandations et argumentaires du guide publié en 2005, qui avait été créé initialement pour répondre à une obligation réglementaire de radioprotection des patients et est devenu un référentiel de bonnes pratiques à l'usage des médecins amenés à demander ou à réaliser des examens d'imagerie médicale.
"Cette révision a mobilisé plus de 500 acteurs pendant trois ans", a indiqué le Pr Jean-Pierre Pruvo, secrétaire général de la SFR lors d'une conférence de presse.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui n'était pas toujours décrite dans le précédent document, du fait du retard français en équipement, est maintenant bien intégrée, notamment en imagerie cardiaque, même si la France n'est toujours qu'à 10 IRM par million d'habitants contre plus de 20 en Europe.
Le guide comprend 400 items, chacun représentant un symptôme ou une pathologie, avec les différentes méthodes d'imagerie proposées assorties d'un niveau d'indication, de commentaires et d'un niveau de dose pour les modalités délivrant des radiations ionisantes, a décrit le Pr Philippe Grenier (Pitié-Salpêtrière, Paris, AP-HP).
Le guide compte beaucoup de transferts du scanner vers l'IRM, une recommandation à suivre si les modalités disponibles le permettent, a-t-il noté faisant référence à la pénurie d'équipements en France. En pédiatrie, les indications du scanner ont fondu au profit des ultrasons et de l'IRM.
Le document pourra être utilisé comme référentiel dans le cadre de programmes d'évaluation des pratiques professionnelles, voire de programmes de développement professionnel continu (DPC). Il peut aussi servir pour la formation des jeunes médecins.
Source : TICsanté
"Cette révision a mobilisé plus de 500 acteurs pendant trois ans", a indiqué le Pr Jean-Pierre Pruvo, secrétaire général de la SFR lors d'une conférence de presse.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui n'était pas toujours décrite dans le précédent document, du fait du retard français en équipement, est maintenant bien intégrée, notamment en imagerie cardiaque, même si la France n'est toujours qu'à 10 IRM par million d'habitants contre plus de 20 en Europe.
Le guide comprend 400 items, chacun représentant un symptôme ou une pathologie, avec les différentes méthodes d'imagerie proposées assorties d'un niveau d'indication, de commentaires et d'un niveau de dose pour les modalités délivrant des radiations ionisantes, a décrit le Pr Philippe Grenier (Pitié-Salpêtrière, Paris, AP-HP).
Le guide compte beaucoup de transferts du scanner vers l'IRM, une recommandation à suivre si les modalités disponibles le permettent, a-t-il noté faisant référence à la pénurie d'équipements en France. En pédiatrie, les indications du scanner ont fondu au profit des ultrasons et de l'IRM.
Le document pourra être utilisé comme référentiel dans le cadre de programmes d'évaluation des pratiques professionnelles, voire de programmes de développement professionnel continu (DPC). Il peut aussi servir pour la formation des jeunes médecins.
Source : TICsanté
mercredi 24 octobre 2012
Que pense-vous de la télémédecine? Enquête
Une enquête menée à l’initiative de la Fondation de l’Avenir montre que si les Français manquent encore d’informations sur la télémédecine, la majorité l’appréhende de façon plutôt positive.
L'enquête a été réalisée on line, du 13 au 20 septembre, auprès d’un échantillon de 1.154 internautes âgés de 18 ans et plus. Les objectifs étaient de dresser un panorama de cette discipline, plus particulièrement de la téléconsultation et de la télésurveillance (qui impliquent la relation directe médecin-patient), et d’identifier les leviers et les freins éventuels du grand public.
Au total, 75% connaissent au moins de nom la télémédecine et 23% voient précisément de quoi il s’agit. Par ailleurs et de façon plus détaillée, 75% connaissent au moins de nom la téléconsultation et 79% la télésurveillance, mais un quart d’entre eux seulement déclare réellement connaître la pratique de la première et un tiers celle de la seconde.
Les personnes les plus averties dans ce domaine sont les séniors et les Franciliens. A contrario, les moins de 35 ans et les catégories socio-professionnelles inférieures ont un niveau de connaissance particulièrement bas de la télémédecine.
Toutefois, 63% des interviewés s’estiment mal informés sur les pratiques de cette discipline, ses avantages, ses inconvénients et ses risques.
Si l’ensemble (74%) a globalement une bonne perception de la télémédecine, ceux qui la connaissent le mieux en ont une excellente image (82%). Seuls 7% des répondants estiment qu’il s’agit d’une très mauvaise chose. Premiers publics séduits: les habitants des petites villes, les catégories socio-professionnelles supérieures, les 65 ans et plus, ainsi que les hommes.
Concernant la téléconsultation, si une large moitié de répondants pourrait y faire appel pour elle-même (56%), 38% seraient prêts à y recourir pour leurs parents dépendants et 34% pour leurs enfants. Les plus favorables sont les hommes, les personnes âgées de 65 ans et plus, les catégories socio-professionnelles supérieures ou les inactifs, ceux disposant d’une mutuelle personnelle et n’ayant pas de médecin dans leur entourage proche.
La télésurveillance suscite un peu plus l’adhésion du grand public, bien que le niveau d’intention reste encore relativement inégal: 60% y feraient appel pour eux-mêmes, 58% pour leurs parents dépendants et à peine plus d’un tiers pour leurs enfants. Les personnes de 50 ans et plus, les catégories socio-professionnelles supérieures et les inactifs, les Franciliens, les hommes, ceux disposant d’une mutuelle personnelle et ceux n’ayant pas d’enfant ou de foyer seraient prêts à faire appel à la télésurveillance pour eux-mêmes.
Les principaux freins à ces deux disciplines se cristallisent autour de la peur d’un diagnostic incomplet et/ou erroné et de la déshumanisation de la médecine. En revanche, les leviers se concentrent sur leurs aspects "praticité" et "réactivité". Par ailleurs, si la majorité des répondants attribue la téléconsultation à tous types de publics, elle envisage la télésurveillance comme une pratique mieux appropriée aux plus âgés.
Source : ticsanté.com
mardi 23 octobre 2012
XML Signature 1.1 and XML Encryption 1.1
The XML Security Working Group has published today two Last
Call Working Drafts, as well as two Working Group Notes in
conjunction with these:
http://www.w3.org/2008/xmlsec/
* XML Signature Syntax and Processing Version 1.1. This
document specifies XML digital signature processing rules
and syntax. XML Signatures provide integrity, message
authentication, and/or signer authentication services for
data of any type, whether located within the XML that
includes the signature or elsewhere. Comments are welcome
through 08 November.
* XML Encryption Syntax and Processing Version 1.1. This
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representing the result in XML. The data may be in a
variety of formats, including octet streams and other
unstructured data, or structured data formats such as XML
documents, an XML element, or XML element content. The
result of encrypting data is an XML Encryption element that
contains or references the cipher data. Comments are
welcome through 08 November.
* Functional Explanation of Changes in XML Signature 1.1.
This document provides a summary of non-editorial changes
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Recommendation.
* Functional Explanation of Changes in XML Encryption 1.1.
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Source : http://www.w3.org/News/2012#entry-9603
Call Working Drafts, as well as two Working Group Notes in
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* XML Signature Syntax and Processing Version 1.1. This
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* XML Encryption Syntax and Processing Version 1.1. This
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unstructured data, or structured data formats such as XML
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Source : http://www.w3.org/News/2012#entry-9603
lundi 22 octobre 2012
Suivi à distance des DAI : EVATEL
Le suivi conventionnel des défibrillateurs (DAI), dont le nombre d'implantations est en augmentation, engendre un contrôle dans le centre tous les 3 à 6 mois. Le manque de temps des médecins et l'encombrement des consultations imposent de disposer d'une alternative. Toutes les prothèses modernes disposent de la possibilité de transmettre « à distance » par télémédecine les différentes données concernant le fonctionnement de la prothèse ou l'état rythmique du patient. Reste à prouver que cette méthode de suivi est une alternative sure au suivi conventionnel.
L'étude EVATEL a inclus 1501 patients randomisés dans 31 centres français. Ces patients avaient tous eu une primo-implantation d'un défibrillateur simple ou double chambre en prévention primaire ou secondaire.
« La particularité de notre étude est que nous avons inclus des patients implantés avec des défibrillateurs des 4 constructeurs du marché proposant la télécardiologie » a précisé le Pr Mabo.
Les patients ont été randomisés entre un suivi en télécardiologie tous les trois mois et un suivi conventionnel tous les 3 mois.
Le principal critère de jugement était un critère composé des événements cardiovasculaires majeurs au cours du suivi d'un an (décès, hospitalisations pour motif cardiovasculaire, chocs appropriés ou non par le défibrillateur).
Les patients inclus dans l'étude EVATEL avaient un âge moyen de 60 ans. On note 65% d'implantation en prévention primaire. La majorité des patients étaient implantés d'un défibrillateur simple chambre.
A noter 55 cross over du groupe télécardiologie au groupe contrôle, essentiellement en raison de problèmes de réseau de téléphonie.
« Il n'a pas été noté de différence concernant les événements cardiovasculaires majeurs entre les deux bras de l'étude » a indiqué le Pr Mabo.
En effet, on dénombre 30,2% d'événements dans le groupe télécardiologie et 28,5% dans le groupe contrôle, en analyse per protocole. La différence entre les deux bras n'est pas significative mais les conditions de la non-infériorité ne sont pas réunies car l'intervalle de confiance croise la borne de non-infériorité.
Parmi les critères secondaires de jugement, le suivi en télécardiologie a permis de diminuer de 37% les chocs inappropriés.
EVATEL : Effets sur les chocs inappropriés et inefficacesContrôle | Télécardiologie | IC à 95% | |
Chocs inappropriés | 7,5% | 4,7% | 0,0325 |
Choc inefficaces | 0,7% | 0,9% | 0,6889 |
« Le fait que la non-infériorité ne soit pas démontrée ne remet pas en cause la place de la télécardiologie » a commenté le Pr Mabo. « En effet, la télécardiologie permet d'alléger et de renforcer le suivi usuel. La diminution des chocs inappropriés est une information intéressante à confirmer dans les autres essais. »
« En revanche, on peut déplorer qu'elle n'ait pas inclus de défibrillateurs triple chambre » a-t-il rajouté. En effet, ces prothèses représentent la moitié des implantations de défibrillateurs actuellement.Pour le Pr Angelo Auricchio (Lugano, Suisse) qui commentait ce travail,« cette étude n'apporte pas de surprise par rapport aux résultats des études randomisées TRUST et CONNECT », ce dernier a salué le fait que cette étude soit indépendante de l'industrie et qu'elle ait eu un support gouvernemental.
« L'étude n'avait pas prévu un contrôle continu dans le groupe télécardiologie. Il n'est donc pas surprenant que, faisant un contrôle en ligne au même rythme que les contrôles de visu, il n'y a pas de différence sur la survenue d'événements cardiovasculaires » a indiqué le Pr Auricchio. « On rajoute à cela la puissance insuffisante du fait d'un nombre d'inclusion inférieur à la prévision, ces différents éléments expliquent la non significativité. »
Des questions restent, cependant, en suspens : avant tout la comparaison médico-économique des deux méthodes de suivi, ainsi que les réponses médicales aux événements dans le groupe télécardiologie.
Source : http://www.theheart.org/fr/article/1270883.do
|
jeudi 11 octobre 2012
Guide ANSSI de la sécurité - Part 2 : Maîtriser le réseau
Règle 4 - Limiter le nombre d'accès Internet au strict nécessaire.
Il convient de connaître précisément et de limiter le nombre d'accès Internet et les interconnexions avec des
réseaux partenaires au strict nécessaire de manière à pouvoir plus facilement centraliser et homogénéiser la
surveillance des échanges.
Règle 5 - Interdire la connexion d’équipements personnels au système d’information de l’entreprise.
Si le travail à distance est nécessaire, l’organisme doit fournir des moyens professionnels pour permettre de
tels usages.
Guide ANSSI de la sécurité - Part 1 : Connaître précisément le système d'information et ses utilisateurs
Règle 1 - Disposer d'une cartographie précise de l’installation informatique et la maintenir à jour :
Cette cartographie doit au minimum comprendre les éléments suivants :
- liste des briques matérielles et logicielles utilisées ;
- architecture réseau sur laquelle sont identifiés les points névralgiques (connexions externes1,
- serveurs hébergeant des données et/ou des fonctions sensibles, etc.).
Cette cartographie ne doit pas être stockée sur le réseau qu'elle représente, car il s'agit de l'un des éléments
que l'attaquant va rechercher en premier lieu en cas d'intrusion réussie.
Règle 2 - Disposer d'un inventaire exhaustif des comptes privilégiés et le maintenir à jour.
A minima, il est important de disposer de la liste :
- des utilisateurs qui disposent d'un compte administrateur sur le système d'information ;des utilisateurs qui disposent de privilèges suffisants pour lire la messagerie des dirigeants de lasociété ou a fortiori de l'ensemble des utilisateurs ;
- des utilisateurs qui disposent de privilèges suffisants pour accéder aux répertoires de travail des dirigeants ou, a fortiori, de l'ensemble des utilisateurs ;
- des utilisateurs qui disposent d'un poste non administré par le service informatique et donc non géré selon la politique de sécurité générale de l'organisme.
Sur un système Windows, la plupart de ces informations peuvent être obtenues par l'analyse de la
configuration de l'Active Directory. L’article Audit des permissions en environnement Active Directory2 précise un ensemble de méthodes permettant d’en réaliser l'inventaire.
Règle 3 - Rédiger des procédures d'arrivée et de départ des utilisateurs (personnel, stagiaires…).
Elles doivent décrire a minima :
- la gestion (création / destruction) des comptes informatiques et l'attribution des droits associés à ses comptes sur le système d'information, y compris pour les partenaires et les prestataires externes ;
- la gestion du contrôle d'accès aux locaux ;
- la gestion des équipements mobiles ;
- la gestion du contrôle des habilitations
Programme Hôpital numérique un accompagnement fort pour les établissements de santé
La direction générale de l’offre de soins (DGOS) a réuni le 26 septembre dernier le comité de pilotage du programme Hôpital numérique. Cette 7ème session a permis de présenter l’avancement concret des travaux sur les 4 axes stratégiques et les chantiers transverses du programme.
® un guide à destination des agences régionales de santé pour une déclinaison régionale du programme
Le comité de pilotage a validé le contenu du prochain guide pratique destiné à accompagner les agences régionales de santé (ARS) dans la déclinaison du programme aux niveaux régional et local : élaboré par la DGOS, il apporte les clés pour comprendre ses fondements ainsi que les modalités opérationnelles de sa mise en œuvre sur ses différents volets (gouvernance ; compétences, offre et financement).
® une boite à outils pour accompagner les établissements de santé dans l’atteinte des pré-requis du programme
Depuis novembre 2011, date de publication du guide des indicateurs du socle commun, les établissements de santé - publics et privés - sont invités à atteindre les pré-requis du programme. Afin de soutenir les établissements dans l’atteinte de ces objectifs, la DGOS met à leur disposition une « boite à outils » comprenant :
- un outil d’autodiagnostic et un plan d’actions associé, permettant aux structures de procéder à une auto-évaluation de leur situation au regard des 3 pré-requis du programme, mais aussi d’identifier la démarche et les actions à mettre en œuvre pour atteindre l’ensemble des indicateurs des pré-requis ;
- des fiches pratiques autoporteuses visant à apporter un support méthodologique pour l’atteinte des pré-requis du programme.
Cette boite à outils a été élaborée par la DGOS, en concertation large avec des professionnels de terrain et des représentants institutionnels. Elle a également été soumise, pour avis, aux collèges des directeurs des systèmes d’information, aux fédérations d’établissements et aux chargés de mission « systèmes d’information » des ARS. Validée en séance par le comité de pilotage, elle est d’ores et déjà disponible au sein du dossier internet du programme Hôpital numérique :www.sante.gouv.fr/programme- hopital-numerique.html
® le cadrage de l’accompagnement des établissements de santé dans l’atteinte des cibles du programme
Concernant l’atteinte des cibles fonctionnelles du programme, le comité de pilotage a validé les modalités de l’accompagnement, confié à l’ANAP, qui reposera notamment sur la mise à disposition à partir d’avril 2013 d’outils et guides pratiques ainsi que sur l’appui ponctuel de certains établissements de santé sélectionnés dans le cadre du volet financement.
Contact presse
Direction générale de l’offre de soins
Lucie Dufour
Tél. 01 40 56 47 43 | lucie.dufour@sante.gouv.fr
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